La Haute Cour du Kerala a sévèrement critiqué lundi la police pour avoir saisi le téléphone portable d’un journaliste chevronné dans le cadre d’une affaire enregistrée contre Shajan Skaria, rédacteur en chef et éditeur de la chaîne YouTube. Marunadan Malayali sur plainte de PV Sreenijin, député.
Le juge PV Kunhikrishnan a fait l’observation orale lorsqu’une requête écrite déposée par G. Vaishakan, journaliste principal à Mangalam quotidien, alléguant le harcèlement de la police et les perquisitions policières à son domicile ont été entendus. Il a allégué que la police avait fait irruption chez lui, effectué des perquisitions, créé une situation de terreur, s’était renseignée sur Shajan Skaria et avait saisi son téléphone portable. En fait, il n’avait aucune connaissance de Shajan Skaria.
Le tribunal a observé oralement qu’il s’agissait d’une violation des droits fondamentaux du journaliste. Le pétitionnaire n’a pas été impliqué dans un crime. Par conséquent, son téléphone portable ne doit pas être saisi par la police en violation du Code de procédure pénale (Cr.PC). Si les téléphones portables sont nécessaires dans le cadre d’un crime, il existe des procédures à suivre avant de les saisir. Un journaliste fait « partie du quatrième pouvoir et le journaliste peut recevoir plusieurs informations sur son téléphone ». Simplement parce qu’un journaliste a obtenu des informations sur un crime, son téléphone portable ne peut être saisi sans suivre les procédures prévues par le Cr.PC. De telles actions de la police créeraient un mauvais précédent, a ajouté le tribunal.
« Si un accusé n’est pas arrêté, c’est un manquement de la part de la police. Il (Shajan Skaria) peut être un accusé et peut être en fuite. Pour cela, vous ne pouvez pas troubler le journaliste et les membres de sa famille. Ce n’est pas ainsi que vous devez retrouver l’accusé », a observé oralement le tribunal.
Le requérant a soutenu que la police n’était pas autorisée à effectuer la perquisition puisqu’elle n’avait pas obtenu de mandat de perquisition en vertu des dispositions du CP cr. Il n’a pas non plus reçu d’avis avant d’effectuer les perquisitions. De plus, il n’était pas accusé dans l’affaire. L’agence d’enquête n’avait obtenu aucune preuve à charge contre lui.
Le pétitionnaire a sollicité une directive pour lui remettre le téléphone portable saisi. Le tribunal a ordonné à l’agent de la station d’Elamakkara de déposer une déclaration concernant les circonstances dans lesquelles le téléphone a été saisi.
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