• Le réseau mobile de cinquième génération est très attendu, offrant des vitesses 100 fois plus rapides que la 4G
• La fragmentation de la norme 5G peut entraver le développement de cette technologie

À l’époque où il s’agissait de la nouvelle technologie de pointe, le déploiement de la 4G a également vu les géants des télécommunications proposer des offres compétitives aux consommateurs avides de données.

Il y a une dizaine d’années, nous attendions tous avec impatience le lancement de la 4G. Il s’agissait d’apporter les vitesses les plus rapides jamais venues au mobile, et les géants des télécommunications n’ont pas tardé à proposer des offres compétitives aux consommateurs avides de données.

À l’époque, Lowell McAdam, directeur de l’exploitation alors nouvellement nommé du géant américain des télécommunications Verizon, a déclaré que la 4G serait le pont entre les personnes et les machines: « Nous attendons depuis des années pour dire que des choses comme la machine à machine, des choses comme la vidéo animée, pourraient être transportées sur un réseau sans fil », a-t-il déclaré à un public de San Francisco.

L’un des principaux objectifs des réseaux 4G était de couvrir une grande partie du monde avec des vitesses de transmission de données rapides, ouvrant la voie à une nouvelle vague de smartphones, tout comme la 5G appelle désormais une nouvelle génération d’appareils et d’applications connectés.

De plus, la 4G était la première fois que le monde avait une norme de technologie de réseau cellulaire mondiale. Auparavant, les technologies d’accès multiple par répartition par code (CDMA) et de système mondial pour mobiles (GSM) étaient la norme. La convergence de tout le monde passant à la 4G a fourni une échelle significative à l’écosystème qui a permis à l’innovation des smartphones de s’accélérer.

«Le regroupement en une seule norme 4G a contribué à une échelle et à une innovation significatives. Et maintenant, avec la 5G, le maintien de cette norme unique est certainement quelque chose que nous soutiendrions […]», A déclaré Julian Gorman, responsable Asie-Pacifique de la GSMA TechHQ.

Il y a des inconvénients à ce qu’un seul pays ou une petite région suive son propre chemin, car c’est là que l’échelle prend un coup, et cela se reflète dans le développement tardif des appareils et de l’innovation. «Si vous exécutez votre propre petit standard spécial, alors peut-être que les innovations n’atteignent pas les personnes desservies par ces normes de séparation, puis elles sont laissées pour compte», a déclaré Gorman.

«Une norme permet à une norme de se développer, de gagner en échelle et de traiter tout problème dans un écosystème unique. TPlus vous les divisez, plus l’innovation et les investissements sont fragmentés et fragmentés, car plus il y a plus de divergence – il y a plus de risques parce qu’il existe différents types de normes. « 

La directrice générale de DIGITALEUROPE, Cecilia Bonefeld-Dahl, s’est précédemment entretenue avec TechHQ à propos Problème de fragmentation de la 5G en Europe. Conséquence de «raisons historiques et géographiques» et de «marchés des télécommunications encore très axés sur les pays», cette disparité entrave le marché de l’investissement, a-t-elle expliqué, et donc la capacité à évoluer et à innover, et les possibilités futures pour les acteurs de rivaliser. globalement.

Chaque pays a sa propre culture et son propre gouvernement, ce qui se manifeste par des interprétations variées de la numérisation et de la technologie à travers le continent, ce qui à son tour se traduit par des niveaux de préparation différents en ce qui concerne l’adoption de la 5G.

Lors d’un webinaire, webinaire Huawei sur la cybersécurité, Hosuk Lee-Makiyama, Directeur du Centre européen d’économie politique internationale (ECIPE), a souligné aux téléspectateurs que «la relation UE-Chine suit une logique géo-économique différente de celle des États-Unis et de la Chine».

Lee-Makiyama a expliqué que la majeure partie de l’Europe n’est pas dans un «jeu à somme nulle» avec une Chine montante. Ils ne sont pas en désaccord: «Ce que j’essaie de dire, c’est que oui, l’équipement de réseau est un intérêt commercial pour l’Europe et, par conséquent, combiné au manque d’empreinte politique en Asie, le gouvernement de l’UE recherche l’équilibre, pas la bifurcation. […] Il veut une réforme, il veut équilibrer, il veut la proportionnalité », a-t-il conclu.

Compte tenu des avis d’experts dans le domaine, le déploiement, la mise à l’échelle et la normalisation du réseau à vitesse légère progressent. S’il y a un plat à emporter, les écarts, fragmentation, et la division de ce réseau mobile de nouvelle génération nous implorent de reconnaître qu’une norme mondiale est essentielle pour fournir la 5G.