Les applications par défaut d’Apple pourraient potentiellement être interdites de pré-installation sur les nouveaux iPhone et iPad en Europe, selon le projet de législation de l’Union européenne.
La soi-disant loi sur les services numériques vise à uniformiser les règles du jeu pour les petites entreprises qui souhaitent concurrencer les «plates-formes de contrôle» (également appelées géants de la technologie). L’UE mène actuellement deux enquêtes sur l’App Store et une sur Apple Pay.
La législation potentielle en est actuellement à ses débuts.
La puissance des applications par défaut
La puissance des services par défaut a été au cœur de multiples enquêtes antitrust. Un grand exemple est la poursuite antitrust de Microsoft aux États-Unis en 2000. Ce costume visait la façon dont Windows Internet Explorer fourni avec Windows comme option par défaut pour se connecter.
Apple facilite progressivement l’utilisation des services concurrents sur ses plates-formes et prend des mesures pour réduire sa propre puissance. Par exemple, Apple aurait rétrograde algorithmiquement ses propres applications dans la recherche App Store. C’est ainsi qu’ils ne sont pas automatiquement la première option dans les catégories où Apple est en concurrence avec ses rivaux.
Apple ne permettait auparavant pas aux utilisateurs de désinstaller les applications par défaut sur iOS. Cela a changé avec iOS 11, qui permet aux utilisateurs de supprimer certaines applications stock. Les choses ont encore plus changé avec iOS 14. Le dernier système d’exploitation signifie que les utilisateurs peuvent désormais basculer plus facilement vers les applications par défaut.
L’Union européenne se bat actuellement avec Apple pour une facture fiscale de 14,8 milliards de dollars. La Commission européenne récemment révélé que ça va faire appel d’une décision judiciaire récente qui est allé en faveur d’Apple concernant l’énorme facture.
Un certain nombre de développeurs ont récemment attaqué Apple sur ce qu’ils allèguent être son influence monopolistique. Le plus important d’entre eux est Fortnite développeur Epic Games.
La source: Financial Times