Huawei Technologies Co., le géant technologique chinois qui a été bloqué par le gouvernement américain (US) dirigé par Donald Trump, envisage le développement de son activité cloud, selon un rapport du Financial Times.
Dans l’état actuel des choses, les sanctions de Huawei ne s’étendent pas à lui en utilisant des puces logicielles américaines et le conglomérat technologique tient à pousser ses services afin de pouvoir survivre après les sanctions qui lui ont été imposées.
Huawei canalise ses efforts pour développer son activité cloud
Si sa branche cloud n’en est qu’à ses débuts, la société avait, en janvier 2020, mis son activité cloud sur la même plateforme que ses secteurs d’équipements télécoms et de smartphones.
Les services cloud de la société chinoise proposent une myriade d’offres pour les entreprises, notamment l’achat de stockage et de puissance informatiques et même l’accès à l’intelligence artificielle. Considérant que l’administration républicaine dirigée par Trump avait imposé des sanctions à l’entreprise en raison de risques pour la sécurité nationale, il reste à voir si le regroupement de l’entreprise de ses activités commerciales serait remarqué par l’administration.
À l’époque, réfutant les allégations, la société a déclaré dans une note de presse: « Nous ne ferions jamais de compromis ou de préjudice à aucun pays, organisation ou individu, en particulier en ce qui concerne la cybersécurité et la protection de la vie privée des utilisateurs. »
Depuis que la société a été sanctionnée en 2019, plusieurs autres pays ont rejoint et soutenu l’appel des États-Unis. Il s’agit notamment de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni a annoncé que les téléphones Huawei ne seraient pas éligibles pour accéder aux réseaux 5G du pays.
En tant que tels, les opérateurs de services cellulaires au Royaume-Uni devront cesser d’utiliser les réseaux 5G de Huawei d’ici la fin de 2020. De même, ils devront également éliminer progressivement ses kits 5G existants d’ici la fin de 2027. Récemment, l’Inde a également rejoint le liste des pays dénonçant Huawei.
Les tensions persistantes à la frontière entre l’Inde et la Chine, à la frontière orientale de l’Inde, ont conduit le gouvernement indien dirigé par Narendra Modi à retirer Huawei de ses réseaux cellulaires. Le gouvernement indien a également fait état de préoccupations concernant des entreprises chinoises telles que Huawei qui investissent dans le secteur des infrastructures indien.
Récemment, plusieurs appels ont été lancés pour interdire les produits fabriqués en Chine sur les marchés indiens, bien que la popularité des produits chinois, en particulier les smartphones, continue de monter en flèche parmi les Indiens en raison de leur prix inférieur.