La Belgique doit avoir un débat plus large sur la 5G avant que la technologie puisse être pleinement déployée dans la capitale belge, selon le chef du gouvernement régional bruxellois, Rudi Vervoort. Vervoort a déclaré que le gouvernement avait adopté une «feuille de route 5G» à la mi-juillet et organisait des groupes de travail, dont un sur les limites environnementales et la santé, pour rédiger un plan de déploiement à l’échelle de la ville et apporter des modifications législatives au cours de 2021. Le gouvernement a également prévoit de soutenir le parlement de la région dans l’organisation de débats publics sur la question. Deux domaines de préoccupation semblent être l’environnement et la sécurité.

Le gouvernement bruxellois a bloqué ces dernières années un déploiement à grande échelle des réseaux 5G, invoquant des problèmes de santé parmi ses citoyens. La ville a un mouvement actif de manifestants anti-5G, qui a fait pression sur les politiciens locaux pour qu’ils arrêtent la technologie. Et les législateurs régionaux ont imposé des limites de rayonnement strictes qui, selon les opérateurs de télécommunications du pays, ont rendu difficile le déploiement de la 5G.

Les autorités de l’UE ont repoussé les préoccupations sanitaires liées à la nouvelle technologie.

«L’opinion publique, qu’on le veuille ou non, est également un acteur dans le développement de ce projet», a déclaré Vervoort. «Le déploiement de la 5G ne peut pas se faire dans le dos des citoyens».

Mais sur la question de la sécurité, le gouvernement belge semble vouloir aller dans le dos de ses citoyens.

Publicité

Le Conseil de sécurité nationale belge a approuvé une série de mesures de sécurité supplémentaires concernant les réseaux mobiles. L’avant-projet de loi et l’arrêté royal soumis à la consultation publique portent sur la sécurité des réseaux mobiles de cinquième génération (5G).

Une consultation publique sur les textes en annexe est nécessaire, mais se terminera le 30 décembre à 18h.

Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une tactique de manipulation cynique des médias, de glisser dans une consultation publique pendant une période de vacances de Noël au milieu d’une crise de Covid-19, lorsque l’attention du public et des médias est concentrée ailleurs.

Chaque gouvernement a le devoir de s’assurer que toute technologie 5G déployée est suffisamment sûre pour être utilisée comme moyen de communication par ses citoyens et le gouvernement.

La capacité de la 5G est immense et affectera tous les domaines de l’économie, c’est pourquoi le gouvernement belge s’inquiète également des inévitables problèmes de sécurité qui accompagnent le déploiement de la technologie 5G.

Pour atténuer ce problème, la Belgique a travaillé sur une liste de fournisseurs à haut risque, mais celle-ci ne sera pas publiée ouvertement.

L’entité derrière la définition de cette liste est The Veiligheid van de Staat – Sureté de l’État (VSSE) et Algemene Dienst Inlichting en Veiligheid (ADIV), qui sont les agences des services secrets de Belgique.

L’ensemble du processus d’identification du risque de sécurité lié au déploiement de la 5G est lui-même tenu secret

L’industrie et les consommateurs sont préoccupés par les critères que la Belgique a fixés pour définir la liste des fournisseurs à haut risque et par les raisons pour lesquelles les décisions sont prises à huis clos qui sont prises à Bruxelles.

Il n’y a qu’une seule façon d’aborder les problèmes de sécurité nationale, de rendre l’ensemble du processus de définition de la liste des fournisseurs à haut risque ouvert au public pour débattre.

Les gouvernements nationaux doivent se rendre compte que la transparence est la clé pour avancer dans la bonne direction, car rien de bon ne sort des décisions à huis clos. Les gens ont le droit de savoir ce que leurs gouvernements planifient et font pour l’avenir de leur pays.

Il semble que Bruxelles subisse des pressions de la part des États-Unis pour bloquer certains fournisseurs 5G

Si le processus de définition de la liste des fournisseurs à haut risque n’est pas rendu transparent, cela pourrait avoir un impact grave sur la rapidité du déploiement de la 5G et le coût de l’équipement 5G pourrait devenir remarquablement élevé. Qui souffrira le plus de cette situation? Bien sûr, le consommateur…

Une autre possibilité de définir secrètement la liste des fournisseurs à haut risque est de n’autoriser qu’une poignée de fournisseurs 5G à participer au déploiement de la 5G et donc de créer un monopole dans un marché autrement libre. Cela déstabiliserait à son tour le marché et finira par démotiver les nouveaux entrants à faire des affaires dans un marché biaisé.

Bruxelles doit se rendre compte que nous sommes dans une période critique de déploiement de l’infrastructure 5G. Le gouvernement devrait agir maintenant pour garantir la mise en œuvre d’un environnement technologiquement neutre dans lequel tous les fournisseurs peuvent se livrer concurrence équitablement. Cela garantira que tout le monde aura accès aux services 5G dans un délai plus court.

En ne partageant pas les critères de définition de la liste des fournisseurs à haut risque lors du déploiement de la 5G, la décision d’interdire à certains fournisseurs de participer au déploiement de la 5G par la Belgique semble plus politiquement motivée que concernant la question de la sécurité nationale.

Rate this post
Publicité
Article précédentMamoru Hosoda dirige le film d’anime Belle; Début de l’été 2021
Article suivant10 personnages d’anime les plus forts de tous les temps

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici