Deux projets de loi en instance devant la législature californienne (SB 556 et AB 537) placent les opérateurs de télécommunications (Verizon, At&T, Sprint) et leurs installateurs (Crown Castle) dans le siège du conducteur pour décider où les nouvelles antennes sans fil pour le service 5G seront placées à Santa Barbara.

C’est quoi le problème avec ça ? Eh bien, cela revient à confier aux conducteurs Maserati la responsabilité de faire respecter la limitation de vitesse dans nos quartiers résidentiels. Ces nouvelles antennes sans fil sont vantées pour « des vitesses de téléchargement plus rapides », « pour combler la fracture numérique » et « pour améliorer le service téléphonique ». La vérité est que ces antennes ne sont pas nécessaires pour améliorer le service téléphonique et ne comblent pas la fracture numérique. Ils ne sont pas requis pour les premiers intervenants ou la télémédecine. Le service sans fil sera toujours plus lent, moins fiable, plus facile à pirater et plus cher que le câble à fibre optique.

Ce qu’on ne nous dit pas, c’est que le rayonnement qu’ils émettent a été prouvé par les National Institutes of Health comme causant le cancer, et personne ne surveille les niveaux de rayonnement. Le rayonnement est invisible et les dommages causés à nos cellules se produisent au fil du temps. Qui peut arrêter le cancer ou l’insomnie dont souffrent les gens après l’installation d’antennes sans fil à quelques mètres des fenêtres de leur chambre ? C’est comme laisser Maserati courir dans les rues de notre quartier, écraser des piétons et écraser des véhicules sans police pour arrêter le saccage imprudent.

Ces projets de loi outrepassent notre autorité municipale locale pour limiter le placement de petites cellules, malgré les risques d’incendie et de sécurité, l’impact négatif sur la valeur des propriétés, le risque de dommages biologiques, la surveillance renforcée et l’augmentation substantielle des émissions de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique.

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La décision de s’opposer à ces projets de loi est entre les mains de nos législateurs : Steve Bennett, Monique Limón et tous les législateurs des États votant sur ces projets de loi. A cette ultime étape du vote, malgré une forte pression des télécoms, il faut qu’ils soient suffisamment nombreux à nous défendre, pour que ces projets de loi ne passent pas.

Les voix d’opposition à ces projets de loi sont nombreuses, dont des milliers d’électeurs. Parmi les organisations qui s’y opposent figurent la California League of Cities, le conseil municipal de Santa Barbara, de nombreux autres conseils municipaux de Californie, Safe Technology for Santa Barbara, Santa Barbara Body Therapy Institute, Sweetwater Collaborative, Santa Barbara Permaculture Network, Americans for Responsible Technology, Environmental Health Trust. , chapitre californien de l’Alliance of Nurses for Healthy Environments, 5G Free California, et bien d’autres.

Résidents de Santa Barbara, nos législateurs ont besoin de vous entendre ! Faites-leur savoir, en appelant et en envoyant un e-mail, que vous comptez sur eux pour protéger votre vie privée, votre sécurité, votre santé et vos biens en vous opposant aux SB 556 et AB 537.

Katie Mickey est vice-présidente de Safe Technology pour le comté de Santa Barbara et directrice du Santa Barbara Body Therapy Institute.

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