Comme certains téléspectateurs l’ont souligné sur les réseaux sociaux, Netflix a utilisé une balise « LGBTQ » pour catégoriser sa nouvelle véritable série policière, « Monster : The Jeffery Dahmer Story ». Crédit : Olivier Douliery via TNS

Mike Flanagan, le créateur des séries à succès « The Haunting of Hill House » et « The Haunting of Bly Manor » est de retour avec un nouvel original effrayant de Netflix.

« The Midnight Club » a fait ses débuts mondiaux le 7 octobre, basé sur un roman de 1994 de Christopher Pike. Le monde attendait avec impatience la nouvelle création de Flanagan, ravi de vivre une autre histoire étrange associée à un message central sincère.

La série suit Ilonka (Iman Benson), une lycéenne atteinte d’un cancer de la thyroïde en phase terminale. Elle s’installe à Brightcliffe Hospice, un ancien manoir reconverti en centre de soins palliatifs pour adolescents. Là, elle rencontre et entre en contact avec un groupe diversifié d’adolescents, chacun souffrant d’une maladie terminale distincte. Ils rejoignent The Midnight Club, un groupe qui se réunit dans la bibliothèque au coup de minuit pour raconter des histoires d’horreur. L’organisation secrète existe depuis des générations et sert à connecter les patients actuels aux anciens. Cela nécessite une promesse que lorsque l’ange de la mort viendra les chercher, ils enverront un signe aux patients pour leur faire savoir qu’ils sont en paix.

L’intrigue centrale commence quand Ilonka découvre la preuve qu’une ancienne patiente de Brightcliffe a subi un rituel qui l’a guérie de sa maladie. Le désespoir des patients de se sauver eux-mêmes et, plus important encore, les uns les autres, se traduit par une tentative de recréer le rituel, produisant des effets catastrophiques.

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La série se présente comme un creuset de diverses méthodes de narration. La série d’environ 10 heures est divisée en 10 épisodes, alternant des histoires d’horreur de patients individuels au rituel de guérison en temps réel. Les histoires donnent un aperçu de l’esprit de chaque patient alors qu’il fait face à sa maladie, tandis que le rituel révèle son désespoir de vivre.

À la manière de Flanagan, la série fournit de manière adéquate un assaut de frayeurs. Sa gamme offre à la fois des frayeurs horribles traditionnelles et des pratiques cérémonielles horribles. Juste au moment où il semblait que Flanagan utilisait toutes les tactiques de peur du livre, il a dépassé les attentes, prouvé par un record du monde Guinness pour la plupart des peurs de saut scénarisées en un seul épisode; son premier épisode en contient 21 tout au long de l’épisode.

« The Midnight Club » fait un travail digne d’éloges en soulignant les batailles internes que chaque adolescent mène en interne. Par exemple, Spencer (William Chris Sumpter), est un jeune homme vivant avec le VIH/SIDA. Tout au long de la série, il se débat avec sa sexualité aux yeux de l’Église tout en espérant gagner le respect de sa mère désapprobatrice. Un autre personnage, Amesh (Sauriyan Sapkota), craint que les papiers d’immigration de ses parents ne soient pas autorisés à temps pour le voir avant qu’il ne meure d’un glioblastome – une tumeur cérébrale agressive à croissance rapide, selon l’Association américaine des chirurgiens neurologiques. La série fait preuve d’authenticité avec les luttes que vivent les adolescents atteints de maladies en phase terminale en plongeant dans des sujets de dépression, d’anxiété et de spiritualité.

Alors que Flanagan excelle à fournir aux adolescents atteints de ces maladies la dignité et la représentation dont ils ont besoin, cet accent laisse moins d’espace pour que la chronologie fondamentale soit renforcée. Les sauts entre les courtes histoires d’horreur laissent place à la confusion, car l’objectif de la série semble se déplacer maladroitement alors que certaines chronologies sont réparties sur plusieurs épisodes. Le manque d’attention à l’enquête rituelle rend la finale insatisfaisante et laisse des pierres non retournées. Bien que le motif de Flanagan pour ces segments soit clair, leur caractère pratique présente des défauts chronologiques.

Malgré sa structure chronologique, la singularité de la série réside dans sa capacité à toucher le cœur du spectateur. Les histoires variées révèlent les aspirations et les peurs des patients. « The Midnight Club » fonctionne à travers la rationalité adolescente, mettant l’accent sur l’intention de montrer les patients vivant et mourant selon leurs propres conditions. Le scénario permet à chaque personnage d’être complètement vulnérable à l’écran et de partager ses pensées les plus intimes avec le public, ce qui donne aux téléspectateurs une idée de l’impact d’une maladie en phase terminale sur l’esprit d’un adolescent ainsi que de sa détermination à pousser son corps à rester en vie.

Flanagan a prouvé à maintes reprises qu’il est un expert des peurs et du chagrin humains. Cependant, cette série semblait donner trop de priorité aux histoires individuelles des membres du club et prêtait peu d’attention aux intrigues globales. Néanmoins, c’est une série qui touchera le cœur d’une personne tout en sensibilisant un groupe d’individus courageux.

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