Les Russes rebelles qui se battent pour l’Ukraine contre les forces de Vladimir Poutine ont juré de se battre bec et ongles pour repousser ses hordes d’envahisseurs – et ont averti leurs compatriotes : « Tous vos ennemis sont assis au Kremlin ». La Légion de la Russie libre a été formée en mars 2022, des initiés ukrainiens suggérant que ses membres fondateurs étaient des soldats russes qui ont fait défection peu de temps après que Poutine a ordonné son invasion le 24 février – il y a près de 12 mois.

Leur manifeste les décrit comme des « citoyens libres de Russie qui prennent leurs responsabilités et commencent à se battre pour une nouvelle Russie » – et depuis un an, ils sont enfermés dans une bataille sanglante avec leurs propres compatriotes.

Beaucoup sont basés à Bakhmut, actuellement détenu par les forces ukrainiennes et le théâtre de certains des combats les plus féroces de toute la guerre.

Deux d’entre eux, qui utilisent les indicatifs d’appel de Tsezar (César en anglais) et Tikhy (qui se traduit par « calme ») ont raconté Radio Libre Europe sur les raisons de leur adhésion.

Tsezar a déclaré que la situation était devenue plus intense depuis que Poutine a ordonné sa mobilisation militaire en septembre, ainsi que la décision de l’armée mercenaire du groupe Wagner de commencer à recruter des condamnés dans les prisons russes.

Il a expliqué : « On sent la différence depuis la mobilisation.

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« Si l’Ukraine avait ne serait-ce qu’une infime partie de ces armes, Tikhy et moi célébrerions notre victoire quelque part sur une plage de Crimée. »

Tikhy est originaire de la ville de Tolyatti sur la Volga.

L’ancien ouvrier du bâtiment a déclaré qu’il se trouvait à Kiev en février lorsqu’il a été attaqué.

Il a expliqué : « Au début, je n’arrivais tout simplement pas à y croire. Ce n’est qu’après le passage de la troisième fusée que j’ai compris ce qui se passait. J’ai rassemblé ma famille et nous nous sommes cachés au sous-sol.

Expliquant les raisons de son engagement, il a ajouté : « J’en ai fini avec la Russie. Je ne veux même pas en entendre parler après ce qu’ils ont fait dans la région de Kiev et ailleurs.