Bien que l’un des bouffons de cour les plus aimés de tous les temps, Triboulet a une fois giflé le roi de France sur les fesses et a raconté des blagues si scandaleuses qu’elles ont mis sa vie en danger.
L’histoire et la littérature des cours royales européennes jonchées de bouffons doués pour la comédie. Mais aucun amuseur de cour n’était aussi vif d’esprit que Triboulet. Il a servi dans les cours françaises, a inspiré les œuvres de Victor Hugo et a même sauvé sa propre vie grâce à une démonstration particulièrement rusée de ses talents.
Triboulet prenait son travail au sérieux. Mais, chargé de trouver la blague dans toute situation qui se présentait, il allait souvent trop loin. Il a commis son erreur la plus déchirante sous le règne de François Ier – et l’a brillamment résolue.
Pour tenter d’alléger l’ambiance, Triboulet gifla le roi sur ses fesses. Le monarque voulait qu’il soit exécuté mais lui a offert la possibilité de s’excuser. Au lieu de cela, le bouffon s’est creusé encore plus profondément et le roi a ordonné de le tuer.
Cependant, après avoir réfléchi au service dévoué du bouffon, François Ier lui a offert le choix de la manière dont il souhaitait mourir. Triboulet donna une réplique si amusante qu’elle inspira des œuvres célèbres de la littérature et de l’opéra et fit de lui une légende.
Triboulet est né avec des troubles congénitaux
Selon 1858 du Dr John Doran L’histoire des fous de cour, Triboulet est né Nicolas Ferrial en 1479 à Blois, France. Il souffrait de microcéphalie, un trouble neurodéveloppemental entraînant des handicaps congénitaux.
Selon le journaliste français du XIXe siècle Paul Lacroix, « Son dos courbé, ses jambes courtes et tordues, ses bras longs et pendants, amusaient les dames, qui le contemplaient comme s’il avait été un singe ou un perroquet.
Triboulet était un bouffon de bas niveau autour de la ville qui a été rendu fou par un brevet vers l’âge de 24 ans par le futur roi François Ier. Une fois au service de François, écrit Lacroix, Triboulet « a soudainement cessé d’être idiot et imbécile, et est devenu un bouffon spirituel, divertissant et rusé, et surtout un parfait courtisan.
Lacroix a également décrit sa robe dans les moindres détails: un costume de serge rouge et jaune vif, sa casquette ornée des armes royales et la figure d’une tête de fou au bout de sa baguette.
C’était le travail d’un bouffon d’exposer l’hypocrisie de l’autorité, de la religion et de la loi à la vanité personnelle et à l’excès royal. Ils étaient accordé liberté admirable de le faire, malgré la prétendue piété d’un roi.
Et Triboulet a utilisé cette liberté tacite tout au long de ses mandats pour les rois Louis XII et François Ier de France. Jusqu’au jour où il est allé trop loin.
Comment Triboulet s’est sauvé avec son esprit
Selon Dornan, on ne sait pas si Triboulet a jamais servi directement sous Louis XII. Les deux hommes sont nés à Blois, et la ville servait de lieu de villégiature à la cour. Et en raison de sa réputation précoce et du patronage de François, il est probable que Louis XII aurait été au courant de lui.
Mais c’est l’œuvre de Triboulet pour François Ier après la mort de Louis XII qui est entrée dans la légende comique. Et deux histoires restent particulièrement chères aujourd’hui.
Le premier concerne Triboulet avertissant frénétiquement le roi qu’un noble menaçait de le battre à mort. François Ier lui a dit de ne pas s’inquiéter et qu’il pendrait l’homme dans un délai de quinze minutes s’il l’osait. « Ah, monsieur ! » dit Triboulet. – N’avez-vous pas réussi à le pendre un quart d’heure auparavant ?
Le travail le plus audacieux de Triboulet, cependant, l’a presque tué.
S’attendant aux applaudissements des courtisans, Triboulet frappa une fois le roi au dos. François I était sur le point de faire exécuter le bouffon mais a offert sa miséricorde si Triboulet pouvait proposer des excuses plus offensantes que l’acte lui-même.
« Je suis tellement désolé, Votre Majesté, de ne pas vous avoir reconnu ! » dit Triboulet. « Je t’ai pris pour la reine ! » Malheureusement, la femme du roi était la seule personne à la cour qui était entièrement interdite.
Le roi était si furieux qu’il renonça et ordonna la mort de Triboulet. Cependant, en récompense des années de servitude du bouffon, il a permis à son bouffon de choisir un mode de mort. Chez Triboulet réponse marqué l’acte le plus mémorable de sa vie :
« Bon Sire, pour l’amour de sainte Nitouche et de saint Pansard, patrons de la folie, je choisis de mourir de vieillesse. »
Remarquablement, le roi trouva cela si amusant qu’il accorda le bannissement à Triboulet au lieu de la mort.
Inspirer les oeuvres de Verdi et de Victor Hugo
Triboulet est bien mort de vieillesse dans la campagne française en 1536. Mais c’est Victor Hugo qui a solidifié son héritage avec la pièce de 1832 Le Roi s’amuse. Il imaginait le bouffon comme une figure cruelle et courroucée – régulièrement maltraitée et aigrie par le monde.
Le compositeur Giuseppe Verdi a fondé son Rigoletto opéra sur cette pièce, laissant de côté une adaptation du Roi Lear de William Shakespeare et jugeant Triboulet un personnage plus intéressant. Sa figure résultante était un composite du vrai bouffon, du personnage d’Hugo, du Bossu de Notre-Dame et de Lear.
Et bien que le dossier historique compte de nombreux imbéciles de cour, c’est Triboulet seul dont l’éponyme triboulet est devenu l’image d’un bouffon de la Renaissance entièrement vêtu de rouge.
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