Jean-Baptiste Carrier, nommé par son gouvernement pendant la Révolution française, a personnellement supervisé l’exécution de 13 000 contre-révolutionnaires. 4 000 d’entre eux ont été envoyés à des morts lentes et aqueuses.

Tableau Noyades Nantes

Wikimédia Commons Les Noyades à Nantes en 1793, peintes en 1882 par Joseph Aubert.

La sanglante Révolution française a vu la fin de la monarchie et l’émergence de paysans, de militaires et de propriétaires terriens en tant qu’autorités sur un gouvernement en faillite. La révolte atroce a duré des années, et elle a vu son lot d’horribles crimes contre l’humanité.

Ces crimes ont culminé au cours de la période d’un an de violence sans précédent connue sous le nom de règne de la terreur. Mais peu d’atrocités égalaient celles des Noyades de Nantes.

révolutionnaire français, Jean Baptiste Carrier, a été envoyé par le nouveau gouvernement français à Nantes pour écraser toute contre-rébellion de quiconque s’oppose à la Révolution, qu’il soit aristocrate ou sympathisant royal. Il devait également veiller à ce que le nouveau gouvernement du peuple soit accepté par la région.

Pour ce faire, toute personne soupçonnée d’être contre-révolutionnaire devait être jugée et, si nécessaire, exécutée. Carrier a privilégié la voie d’exécution et a supervisé la mort de 13 000 à 15 000 personnes. Beaucoup d’entre eux étaient des innocents, car Carrier se méfiait de beaucoup de personnes à Nantes, y compris des femmes et des enfants, dont 4 000 ont été noyés de manière inhumaine.

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Bourreau du règne de la terreur

Le rôle de Carrier dans le règne de la terreur a commencé en mars 1793. Il a aidé à créer le tribunal révolutionnaire, un organe judiciaire qui a jugé les insurgés contre-révolutionnaires devant les tribunaux. Le tribunal a traité cette opposition rapidement et a généralement conclu leurs procès en tirant ou en guillotinant ceux soupçonnés d’avoir sapé la révolution.

Après le succès du Tribunal révolutionnaire de Paris, le gouvernement envoie Carrier en Bretagne pour y nouer une alliance avec la paysannerie. Deux mois plus tard, en octobre 1793, il est envoyé à Nantes pour y réprimer la contre-révolution. Carrier a fait plus qu’écraser la contre-révolution. Il a institué une exécution de masse.

Il rassembla les rebelles – suspects et avérés – à Nantes et les jeta en prison. Lorsque la nourriture commença à manquer dans les prisons, il fit fusiller ou guillotiner les prisonniers. Mais les méthodes d’exécution de Carrier sont devenues plus sinistres.

Transporteur

Wikimédia Commons Jean-Baptiste Carrier, le boucher de 13 000 personnes.

Un compte des meurtres systématiques de Carrier décrit les noyades comme suit :

« Des vieillards, des femmes enceintes et des enfants ont été noyés sans aucune distinction. Ils étaient placés sur des briquets à bord qui étaient entourés de rails pour empêcher les prisonniers de sauter par-dessus bord s’il leur arrivait de se dégager. Il y avait des bouchons faits dans le fond ou sur les côtés et, étant retiré, le briquet a coulé et tout ce qu’il contenait a été noyé.

Les « briquets » étaient des bateaux spécialement conçus pour noyer ces insurgés. Souvent, les insurgés étaient déshabillés, ligotés face à face et impitoyablement liés aux bateaux que les hommes les plus fiables de Carrier dirigeaient dans la Loire. Parfois, les hommes de Carrier laissaient ces personnes nues liées ensemble pendant plus d’une heure avant de les assommer avec la crosse d’un mousquet.

Les contre-révolutionnaires condamnés sombrèrent alors lentement vers la mort.

L’horrible justice de Carrier

La marque de justice de Carrier était cruelle, rapide et horrifiante. Les comptes varient, mais les estimations vont de 13 000 à 15 000 personnes sont mortes à cause des ordres de Carrier. Parmi eux, 4 000 se sont noyés dans la Loire.

Légende raconte qu’un incident a vu Carrier lui-même assister à l’exécution de quatre enfants. Lorsque son bourreau en chef mourut dans l’horreur après avoir tué les enfants, Carrier le remplaça sur-le-champ.

Nantes Noyades 2

Wikimédia Commons Les Noyades à Nantes, tableau d’époque anonyme.

Carrier et ses hommes ont qualifié les noyades de « baptêmes nationaux » ou « d’immersions ». Les prisonniers en prison étaient appelés « des oiseaux en cage ». Les soldats et les bourreaux prenaient des repas raffinés dans la prison, devant des centaines de prisonniers, puis après le dîner, ils rassemblaient leurs prisonniers et les noyaient dans des briquets.

Le transporteur obtient la guillotine

Les noyades se sont d’abord produites une nuit, mais Carrier a ensuite ordonné qu’elles se produisent pendant la journée. Peut-être considérait-il les noyades comme un moyen de dissuasion possible.

Les noyades en plein jour étaient horribles pour les jeunes femmes. Les hommes qui regardaient depuis le rivage en cueillaient quelques-uns et les violaient avant de les tuer. Carrier lui-même aurait participé à cela. Des témoins ont dit que la noyade est devenue la mort la plus miséricordieuse.

Un briquet a vu 60 prisonniers détenus sur le bateau pendant 48 heures. Lorsque les bouchons se sont ouverts et que les eaux de la Loire les ont étouffés, d’autres prisonniers sur les corniches ont été contraints d’enlever les cadavres à la pointe de l’épée.

La dépravation de Carrier prit fin en février 1794. Le meurtrier de masse fut rappelé à Paris par le Comité de salut public après avoir entendu parler des horreurs de Nantes.

Bien qu’il ait tenté d’apaiser le comité, Carrier fut arrêté en septembre 1794. Lui-même fut guillotiné le 16 décembre 1794.

Certains peuvent dire que la guillotine a été trop rapide par rapport à l’exécution par noyade. Dommage que la punition n’ait pas rendu justice au crime poétique pour l’homme qui a massacré jusqu’à 4 000 personnes dans les eaux froides de la Loire.


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