Je tiens à remercier TDBT pour fournir l’échantillon.
TDBT est une marque de boutique proposant des produits Thunderbolt ainsi que des produits USB-C. Le SuperC Pro est un boîtier USB-C Gen2 sans outil qui peut gérer à la fois les disques NVMe et SATA.
Emballage et examen plus approfondi
Le SuperC Pro est livré dans un emballage compact en couleur avec une image du boîtier à l’avant et quelques spécifications et informations supplémentaires à l’arrière.
TDBT comprend à la fois un câble USB-C et USB-A dans l’emballage, vous pouvez donc facilement utiliser le boîtier quel que soit le type de port USB de votre système hôte. En plus de cela, il y a un tampon thermique et une brochure avec des instructions de base sur la façon d’ajouter votre disque de stockage. J’ai été surpris de voir le tampon thermique puisque le lecteur et le boîtier ne se touchent pas à un moment donné, mais bon, il sera utilisé de toute façon.
L’extérieur du TDBT SuperC Pro est composé d’une seule pièce en aluminium. Ceci est réalisé en prenant un long tuyau de cette forme, en le coupant à la bonne taille, puis en finissant les bords et en perçant des trous au besoin. Il y a un logo TDBT subtil sur le dessus, tandis que le dessous est complètement dépourvu d’étiquettes supplémentaires.
Le port USB-C est centré sur une extrémité du SuperC Pro, avec une petite LED bleue réglée pour éclairer le trou du boîtier. Étant donné que le boîtier est sans outil, tout ce que vous avez à faire est d’appuyer et de tirer sur la languette, qui fera ensuite glisser le plateau en plastique intérieur contenant à la fois le PCB du contrôleur et le lecteur.
Le TDBT SuperC Pro pèse 47 grammes, ce qui est assez léger. Le manque de matériau se traduit généralement également par moins de prouesses de refroidissement. En comparaison, le SuperC original de TDBT pèse 89 grammes, ce qui n’inclut pas le dissipateur thermique interne séparé de 11 grammes avec lequel il est livré.
Assemblage et performances
Pour démonter le SuperC Pro et l’assembler, il suffit de pincer et de faire glisser le plateau intérieur hors de l’extérieur en aluminium. La majorité du PCB est cachée sous un couvercle en plastique, et il n’y a aucune raison de démonter votre unité, mais vous pouvez le faire en retirant les deux vis qui maintiennent la pièce en plastique en place.
Le PCB est plutôt compact avec le slot à double usage d’un côté et le contrôleur IC de l’autre côté. Le TDBT SuperC pro utilise un Realtek RTL 9210B, qui est un pont USB qui combine un périphérique USB avec un contrôleur PCI Express (PCIe) et un contrôleur SATA. Il fournit une interface USB 10 Gbit/s au système hôte.
Pour tester les performances du TDBT SuperC Pro, Kioxia a eu la gentillesse de nous fournir son XG6 d’une capacité de 1 To. Le SSD NVMe offre des vitesses NAND TLC 3D à 96 couches et séquentielles de lecture et d’écriture allant jusqu’à 3180 Mo/s et 2960 Mo/s respectivement, des amplitudes supérieures à celles dont le SuperC Pro est capable.
L’installation se fait vraiment sans outil car il vous suffit d’insérer le lecteur dans la fente et de l’appuyer jusqu’à ce qu’il s’enclenche. Bien que cela fonctionne bien, je suis un peu inquiet quant à la longévité des clips. En cas de casse, le TDBT SuperC Pro devient inutile pour un lecteur de ce format.
Comme l’unité est également capable d’utiliser des disques SATA, un disque Kingston A400 256 Go M.2 SATA est utilisé pour les tests.
Le TDBT SuperC Pro parvient à fonctionner comme prévu pour les deux types de disques, offrant des performances d’environ 1 Go/s lors de l’utilisation du disque NVMe et bien plus de 400 Mo/s en lecture ainsi que des vitesses d’écriture de près de 400 Mo/s lors de l’utilisation d’un disque M. 2 disques SATA.
Lors de l’utilisation du disque NVMe, nous avons poussé les choses à l’extrême en écrivant à plusieurs reprises 10 Go sur le disque plus de 100 fois pour le chauffer en simulant une charge soutenue au fil du temps. Un capteur thermique de type K a été placé à l’extérieur du boîtier pour obtenir également un numéro de température et évaluer le bon fonctionnement du transfert de chaleur entre le lecteur et le boîtier. Le lecteur NMVe a atteint 78°C alors que l’enceinte était à 52,1°C à la fin du test. Le benchmark n’est pas un scénario de torture, mais s’en rapproche assez. En utilisant le TDBT SuperC Pro tout en poussant le disque un peu plus fort que nous, un étranglement thermique se produira très probablement, malheureusement.
Les températures ne sont pas vraiment une surprise. Le tampon thermique ne touche pas le boîtier, et étant donné qu’il s’agit d’un plateau coulissant, cela poserait des problèmes lors de l’assemblage du boîtier, même si c’était le cas. Le SuperC de TDBT fait un bien meilleur travail à cet égard, même s’il peut fonctionner un peu plus lentement sur la même interface 10 Gbps.
Valeur et conclusion
Le TDBT SuperC Pro peut sembler être une meilleure version que le SuperC original, mais les deux ne pourraient pas être plus différents. Alors que la variante non-Pro ne peut utiliser que des disques NVMe et offre un refroidissement approprié, passif et équipé d’un dissipateur thermique, le SuperC Pro est un boîtier plus basique dépourvu d’une telle efficacité thermique, mais offrant un assemblage et une prise en charge sans outil pour NVMe et SATA. Disques M.2.
Il y a de fortes chances que les utilisateurs recherchent une compatibilité SATA ou NVMe au lieu des deux. Les boîtiers NVMe avec une sorte de refroidissement passif fonctionnel coûtent environ 15 $ à 20 $ et peuvent constituer un meilleur choix pour ces types de disques. Pour ceux qui recherchent un boîtier pour les disques SATA M.2, l’interface 10 Gbps est de toute façon excessive, et il existe des options 5 Gbps avec un refroidissement passif approprié pour moins de 15 $. Tout cela rend le TDBT SuperC pro difficile à recommander, même à son prix de vente de 25 $, car l’installation sans outil et la prise en charge de deux disques ne sont pas suffisamment solides pour renoncer à un refroidissement approprié et à la longévité du disque.