L’équipe juridique de Microsoft s’attend maintenant à ce que l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés s’oppose formellement à sa fusion prévue de longue date de 69 milliards de dollars avec Activision Blizzard. C’est selon « quatre personnes informées sur la question » cité de nombreux paragraphes en profondeur dans un rapport du New York Times sur l’orientation de la réglementation antitrust mondialisée.
Microsoft s’attend à ce que l’enquête « approfondie » distincte de l’Union européenne dans l’accord pour être plus ouvert aux « remèdes potentiels » qui lui permettraient d’aller de l’avant, selon le Times. Alors que ces processus se déroulent de l’autre côté de l’Atlantique, la Federal Trade Commission des États-Unis semble se contenter de limiter sa réponse à une poursuite administrative plutôt que d’émettre une injonction d’urgence qui : aurait pu empêcher l’accord d’aller de l’avant.
Les représentants de Microsoft et d’Activision n’ont pas encore fait de commentaires publics en réponse à une demande d’Ars Technica.
Un bouledogue britannique avec des dents
L’Autorité britannique de la concurrence et des marchés a d’abord contesté le projet d’acquisition de Microsoft juillet dernier, avant de passer à une enquête approfondie de « phase 2 » en septembre. En annonçant cette décision, le régulateur britannique ont soulevé des préoccupations que l’accord pourrait entraîner une « diminution substantielle de la concurrence » sur les marchés des consoles de jeux, des services de jeux par abonnement et des jeux en nuage.
La Commission a récemment accordé une prolongation de huit semaines à la date limite prévue par la loi pour terminer cette enquête, repoussant cette date finale au 26 avril. Mais Rapports de Bloomberg Les conclusions préliminaires de cette enquête devraient être publiées dès cette semaine.
Depuis sa création suite La sortie controversée de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la CMA du Royaume-Uni a a été un leader international en mettant fin aux méga-fusions anticoncurrentielles. Et une décision négative de la CMA pourrait être particulièrement dommageable pour Microsoft et Activision, puisque le Royaume-Uni Tribunal d’appel de la concurrence annule rarement les décisions de l’organisme de réglementation.
Bien que la décision de la CMA ne puisse techniquement pas être appliquée à l’échelle internationale, toute décision qui empêcherait une fusion Microsoft/Activision d’opérer au Royaume-Uni aurait probablement gâché l’accord dans d’autres juridictions.
L’UE, quant à elle, aurait publié sa communication formelle des griefs à Microsoft cette semaine, donnant à l’entreprise plusieurs semaines pour répondre.