« La CBC rapporte qu’un recours collectif contre Epic Games au sujet de Fortnite crée une dépendance pour les enfants ira de l’avant« , écrit le lecteur Slashdot lowvisioncomputing. Extrait du rapport : La poursuite a d’abord été portée devant les tribunaux en 2019 par trois parents québécois qui ont affirmé que Fortnite avait été conçu pour rendre ses utilisateurs dépendants, dont beaucoup d’enfants, au jeu. Selon le dossier initial, les plaignants affirment que leurs enfants ont présenté des comportements troublants, notamment ne pas dormir, ne pas manger, ne pas se doucher et ne plus socialiser avec leurs pairs. Selon le dossier, l’un des enfants a reçu un diagnostic de toxicomanie par un médecin de garde d’une clinique québécoise, ou CLSC, de la région du Bas-Saint-Laurent. Il note également que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu le trouble du jeu addictif comme une maladie en 2018.

Jean-Philippe Caron, l’un des avocats de CaLex Legal travaillant sur la poursuite, a déclaré que l’affaire n’est pas sans rappeler une décision de la Cour supérieure du Québec de 2015 qui a conclu que les compagnies de tabac n’avaient pas averti leurs clients des dangers du tabagisme. « [The game] a des modèles de conception qui veillent à toujours encourager l’engagement des joueurs. Vous devez comprendre que le cortex préfrontal des enfants est encore en développement, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi ce jeu est particulièrement nocif », a-t-il déclaré. Le recours collectif discutera également des achats dans le jeu, à savoir des articles cosmétiques – appelés peaux – et le système Battle Pass du jeu, qui offre des récompenses étendues à mesure que les joueurs progressent.

Les enfants auraient dépensé des sommes excessives en V-Bucks – une monnaie du jeu que les utilisateurs achètent avec de l’argent réel – qui peuvent être échangées contre des skins ou utilisées pour débloquer le Battle Pass. L’un des enfants aurait dépensé plus de 6 000 $ en peaux, tandis qu’un autre a dépensé 600 $ en V-Bucks – des articles que le juge de la Cour supérieure Sylvain Lussier a décrits comme « sans aucune valeur tangible ». Cela peut aller à l’encontre de l’article 1406 du Code civil du Québec, selon lequel « la disproportion grave entre les prestations des parties » — c’est-à-dire l’obligation de fournir quelque chose en retour — « crée une présomption d’exploitation ».

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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