Au centre de la conférence des développeurs Huawei 2020 se trouve Harmony OS 2.0, une mise à jour du système d’exploitation (OS) de la société basée à Shenzhen.

Dans la vision de Richard Yu, ce système d’exploitation pourrait être au cœur d’un futur «tout connecter». C’est pourquoi il a surtout parlé des capacités de calcul distributif du système d’exploitation.

Plus il y a d’appareils Harmony, plus il sera heureux.

Mais Huawei fait face à un monde très difficile. Les États-Unis font tout sauf déclencher une guerre pour assassiner l’entreprise. Et de nombreux autres gouvernements regardent à distance pour voir si cette «entreprise 5G bon marché mais cool» peut survivre.

Vérifions si Harmony OS peut remplacer les systèmes d’exploitation que Huawei utilise actuellement.

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Android

Presque tous les smartphones Huawei actuellement sur le marché sont basés sur Android.

Android est open source et n’est pas sous le contrôle de son créateur Google. Mais le problème est que l’impact de Google sur l’écosystème Android ne consiste pas à le posséder, mais à le soutenir.

Google a créé de nombreux services pour Android, tels que Maps, YouTube, Play Store et bien d’autres.

Il est déjà clair qu’un téléphone Android sans services Google n’est le bienvenu que sur le continent chinois, où il n’y a de toute façon pas de service Google.

Ainsi, même si Harmony OS devient un succès, les acheteurs européens ignoreront toujours les smartphones Huawei, à moins qu’ils ne veuillent vraiment quelque chose sans Google.

La solution de Huawei à ce problème est le service mobile Huawei et la galerie d’applications. Ils sont encore trop jeunes pour que nous puissions les qualifier de succès ou d’échec.

Mais les expériences précédentes nous ont montré que le Tizen de Samsung repose désormais sur les téléviseurs et que Windows Mobile de Microsoft ne repose plus nulle part.

Construire un écosystème à partir de zéro est peut-être devenu un travail trop difficile à faire.

les fenêtres

L’activité des ordinateurs portables de Huawei se portait bien avant la suppression de Windows.

Mais ce n’est peut-être pas un problème sérieux pour les utilisateurs moyens.

D’un côté, Linux est là. Les distributions Linux ne sont peut-être pas les meilleures pour un usage personnel, mais elles sont largement tolérables lorsqu’elles sont bien réglées.

D’un autre côté, de nombreuses personnes dans les pays en développement continuent de pirater fortement Windows. Certains utilisateurs ne se soucient tout simplement pas de savoir si un ordinateur portable est livré avec Windows préinstallé ou non.

Cela dit, utiliser Harmony OS 2.0 pour remplacer Windows dans les ordinateurs portables Huawei n’est toujours pas une bonne idée pour le moment.

Le problème réside dans les applications. Les applications Windows sont si polyvalentes que même Microsoft ne peut pas les battre.

Microsoft s’est efforcé ces dernières années de promouvoir un nouveau type d’application native. Mais l’écosystème ne fait que survivre, pas prospérer. Les utilisateurs préfèrent toujours l’ancienne méthode « dot-exe ».

Il n’y a évidemment aucun moyen pour Harmony OS de prendre en charge les exécutables Windows.

Linux

C’est là que les choses commencent à devenir intéressantes.

Linux n’est pas seulement la base des serveurs Android et Internet, mais également un système d’exploitation largement utilisé pour les appareils IIoT tels que les appareils portables, les produits pour la maison intelligente et les systèmes Internet de l’industrie.

Huawei a déjà LiteOS, un petit système d’exploitation pour les objets IoT qui s’est avéré très efficace.

En fait, une partie du système d’exploitation Harmony a été construite sur LiteOS.

Après que Huawei a publié la première partie du code source Harmony OS, les programmeurs du monde entier ont manifesté leur intérêt et les ont lus.

Il s’est avéré que la partie IoT de Harmony OS était une version peaufinée de LiteOS, avec un ajout de capacités de calcul distributif.

Il est donc largement possible pour Huawei de gagner une partie du marché de l’IoT.

Mais des défis demeurent. Il existe déjà de nombreuses marques IoT bien établies, même en Chine.

Xiaomi a uni de nombreuses petites entreprises d’électronique pour former une alliance et essayer de devenir propriétaire du marché de la maison intelligente. Et Haier a choisi de tout produire avec ses propres technologies.

Les deux sociétés ont déjà construit des solutions mûres qui ont été installées dans des millions de foyers en Chine.

Quel genre de différence Huawei peut-il faire ici? C’est l’un des plus gros points d’interrogation autour d’Harmony OS 2.0 à l’heure actuelle.

Nous aborderons plus en détail le nouveau système d’exploitation de Huawei une fois que les experts auront fini d’analyser le code.

Vous pouvez également lire le code de Huawei dès maintenant puisque la partie IoT du système d’exploitation est disponible gratuitement.

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