[Correction: At several places in the original article we mis-typed the Times Journal as the Times-Union. The error was pointed out to us by JK Murphy, Editor of the Times Journal, which makes the error both regrettable and embarrassing. Needless to say, we regret the error — LFJ]

Le 12 novembre, Times-Journal, Inc., la société mère du Marietta Daily Journal, a porté plainte contre Google et Facebook dans le Tribunal de district des États-Unis pour le district nord de Géorgie, alléguant des violations des règles antitrust de la part des géants des moteurs de recherche et des médias sociaux.

La poursuite allègue que Google utilise sa position dominante dans le monde des moteurs de recherche pour maintenir une emprise monopolistique sur les revenus des ventes d’annonces numériques. Il indique également que Google a conclu un accord avec Facebook qui nuit davantage à la concurrence sur le marché de la vente d’annonces numériques.

Le Times-Journal possède également le Calhoun Times, le Cherokee Tribune, le Morgan County Citizen, le Polk Standard-Journal, le Rome News-Tribune, le Walker County Messenger et la chaîne de journaux Neighbor dans la région métropolitaine d’Atlanta.

Le procès s’articule autour d’une citation de Thomas Jefferson sur le rôle des journaux.

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« [T]a base de nos gouvernements étant l’opinion du peuple, le tout premier l’objet devrait être de conserver ce droit ; et si c’était à moi de décider si nous devions avoir un gouvernement sans journaux, ou des journaux sans gouvernement, je ne devrais pas hésiter à moment de préférer ce dernier. Thomas Jefferson, Lettre à Edward Carrington, Paris, 16 janvier 1787

Qu’allègue le procès?

Le procès allègue que Google et Facebook exercent un monopole de la publicité numérique qui nuit aux sources de revenus des journaux locaux.

Le dossier fait référence à un rapport du comité judiciaire de la Chambre des États-Unis, du sous-comité antitrust, commercial, et la loi administrative sur l’enquête antitrust du comité sur le marché de la publicité numérique :

Comme indiqué dans le rapport judiciaire de la Chambre, les pratiques anticoncurrentielles et monopolistiques des défendeurs ont eu un effet profond sur la presse libre et diversifiée de notre pays, en particulier l’industrie de la presse. Depuis 2006, les revenus publicitaires des journaux, qui sont essentiels au financement d’un journalisme de qualité, ont chuté de plus de 50 %. La publicité dans les journaux est passée de 49 milliards de dollars en 2006 à 16,5 milliards de dollars en 2017. En raison de ces revenus en baisse, l’existence de l’industrie de la presse est menacée. Près de 30 000 emplois dans les journaux ont disparu – une industrie à 60 % – large déclin—de 1990 à 2016, selon le Bureau of Labor Statistics. Et presque 20% de tous les journaux ont fermé au cours des 15 dernières années, et « d’innombrables autres sont devenus des coquilles—ou « fantômes » d’eux-mêmes », selon le récent rapport de l’Université de Caroline du Nord.

Le procès précise en outre :

Le demandeur et d’autres journaux à travers le pays se disputent les revenus sur le marché de la publicité numérique. Google monopolise le marché à un point tel qu’il menace l’extinction des journaux locaux à travers le pays. Il n’y a plus de marché concurrentiel sur lequel les journaux peuvent rivaliser équitablement pour les revenus publicitaires en ligne. Google s’est intégré verticalement, à travers des centaines de fusions et d’acquisitions, pour permettre une domination sur tous les vendeurs, acheteurs et intermédiaires sur le marché. Il a absorbé le marché en interne et consommé la plupart des revenus. Le comportement anticoncurrentiel illégal de Google prive directement les journaux de tout le pays, y compris celui du demandeur, de leur principale source de revenus.

Un procès allègue un complot anticoncurrentiel entre Google et Facebook

La poursuite indique que Google et Facebook ont ​​conclu un accord secret en 2018 qui évite la concurrence entre les deux :

Google et Facebook, rivaux sur le marché de la publicité numérique, ont conspiré pour renforcer leur domination mondiale du marché de la publicité numérique dans un accord secret nommé « Jedi Blue ». Les deux grands rivaux, qui sont parfois référencés comme exploitant un duopole sur le marché, ont illégalement comploté pour manipuler des enchères en ligne qui génèrent des revenus publicitaires numériques. Facebook et Google ont convenu d’éviter de se concurrencer en septembre.

La contrepartie était la suivante : Facebook renoncerait en grande partie à son incursion dans les enchères d’en-tête et enchérirait plutôt via le serveur publicitaire de Google. En échange, Google a accepté d’accorder un traitement préférentiel à Facebook dans ses enchères.

Que demande le Times Journal ?

Le Times Journal demande un procès devant jury, avec des dommages-intérêts à déterminer au cours du procès.

Les avocats du Times Journal ont résumé leur demande de réparation comme suit :

Les allégations énoncées dans le présent document sont tirées du dossier public de la procédure mentionnée ci-dessus. Si cela s’avère vrai, et comme cela est allégué ici, Google et Facebook ont ​​monopolisé le marché de la publicité numérique, étranglant ainsi une source principale de revenus pour les journaux à travers le pays. Cette action antitrust est intentée pour rechercher tous les recours prévus par la loi.

Les avocats du Times Journal résument leur demande comme suit :

PAR CONSÉQUENT, le demandeur demande au tribunal de prononcer un jugement en sa faveur contre les défendeurs, conjointement et solidairement, en accordant toutes les réparations que le tribunal juge appropriées et justes, y compris :

a) Que la Cour rende une ordonnance déclarant que les actions des défendeurs, telles qu’alléguées dans les présentes, violer la loi ; b) Que la Cour accorde des dommages-intérêts au demandeur, des dommages-intérêts triples, des dommages-intérêts punitifs et/ou restitution d’un montant à déterminer au procès ; c) Que la Cour enjoigne de façon permanente aux Défenderesses, leurs affiliés, successeurs, cessionnaires, cessionnaires et autres dirigeants, administrateurs, agents et employés de ceux-ci de continuer, de maintenir ou de renouveler la conduite alléguée dans les présentes, et de adopter ou suivre une pratique, un plan, un programme ou un dispositif ayant un but ou effet ; d) Que la Cour accorde au Demandeur des intérêts avant et après jugement ; e) Que la Cour accorde au demandeur ses frais de poursuite, y compris les honoraires d’avocat raisonnables et dépenses; et f) Que la Cour accorde toute autre réparation qu’elle juge appropriée.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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