Paytm et d’autres startups indiennes se réunissent pour affronter le géant mondial de la technologie Google, Reuters a signalé. Leur stratégie comprendrait le dépôt des affaires et des plaintes auprès de la Cour et du gouvernement. Google est accusé de pratiques déloyales qui tordent le marché en sa faveur. Les entrepreneurs se sont réunis lors de vidéoconférences sur ce qui devrait être un combat acharné.
«Ce sera certainement un combat acharné», a déclaré Dinesh Agarwal, PDG de la société de commerce électronique IndiaMART. «Google perdra cette bataille. C’est juste une question de temps. » À cette fin, une nouvelle «association de démarrage» est recherchée, dont la tâche principale serait de protester contre la société américaine auprès du gouvernement et des tribunaux. L’idée d’un app store rival a également été lancée, mais il a été conclu qu’elle ne serait pas immédiatement efficace.
La bataille semble avoir été déclenchée par une controverse récente lorsque Google a supprimé l’application Paytm de son Play Store, alléguant que l’application ne respectait pas les règles. Paytm a été rapidement restauré, mais cela a valu à Google une forte réprimande de la part du fondateur de Paytm, Vijay Shekhar Sharma. Lors d’un appel vidéo, il aurait dit: «Si nous ne faisons rien ensemble, alors l’histoire ne sera pas gentille avec nous. Nous devons contrôler notre destin numérique. »
Un autre incident qui a provoqué la colère des start-ups a été la décision de Google d’appliquer une commission de 30% sur les paiements effectués dans les applications de la boutique Android. Google, cependant, ne voit rien de mal dans la décision disant que 97% des applications s’y conforment. Le géant de la technologie fait déjà face à une affaire antitrust et à une enquête sur la concurrence, mais Google affirme qu’il respecte toutes les lois.
Récemment, partageant un article qui envisageait la fin de «l’internet américain», Vijay Shekhar Sharma m’a dit, «L’Inde sera un constructeur clé de technologies mondiales. Pas seulement un marché ou un importateur. Nous ferons face à des représailles de la part de Big Tech, et c’est une confirmation de notre importance et de leur domination sur le paysage technologique mondial. Notre temps est venu. »