Le Tribunal national d’appel du droit des sociétés (NCLAT) entendra le 11 janvier l’appel du géant de la technologie Google contre l’ordonnance de pénalité de 936,44 crores de ₹ de la Commission de la concurrence le 25 octobre. pour avoir abusé de sa position dominante au regard de ses politiques Play Store.

Sajjan Poovayya, avocat principal au nom de Google, a mentionné l’affaire devant le président du NCLAT lundi et l’affaire a été entendue le 11 janvier. L’affaire sera entendue par le banc de compétition du NCLAT, composé du juge Rakesh Kumar, membre (judiciaire), et Alok Srivastava, membre (technique).

Google avait par l’intermédiaire de cabinets d’avocats, Chandok & Mahajan et Cyril Amarchand Mangaldas, a interjeté appel devant le NCLAT le 21 décembre. La loi sur la concurrence prévoit un délai de soixante jours pour faire appel devant le NCLAT d’une ordonnance de CCI.

Certaines des allégations dans l’affaire des politiques Google Play contre le géant de la technologie étaient que Google stipule l’utilisation obligatoire du système de paiement de Google Play pour l’achat des applications et des IAP dans le Play Store; à l’exclusion des autres portefeuilles mobiles/applications UPI.

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En outre, il a été allégué que Google fausse ses résultats de recherche sur le Play Store en faveur de Google Pay. Google privilégie Google Pay en l’affichant comme première annonce lorsqu’un utilisateur recherche une autre application facilitant le paiement via UPI. La manipulation des publicités de recherche impose des conditions injustes et discriminatoires aux applications facilitant le paiement via UPI.

En plus d’imposer une sanction pécuniaire, la CCI avait, dans son ordonnance de près de 200 pages du 25 octobre, ordonné à Google de modifier sa conduite dans un délai défini. La CCI avait ordonné à Google de cesser et de s’abstenir de se livrer à des pratiques anticoncurrentielles contraires au droit de la concurrence – une décision qui ouvrira le jardin clos de Google « Play Store ».

Le géant de la technologie avait notamment reçu pour instruction de ne pas discriminer les autres applications facilitant le paiement via UPI en Inde VIS-a-VIS sa propre application UPI, de quelque manière que ce soit.

Il convient peut-être de rappeler qu’en novembre 2020, CCI avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’aspect de l’utilisation obligatoire du système de paiement de Google Play Store pour les applications payantes et les achats intégrés.

Enquête CCI sur Play Store

L’affaire a été engagée en 2020 sur la base d’une information déposée par une partie qui revendiquait la confidentialité de son identité. Par la suite, Match Group Inc et Alliance of Digital India Foundation (ADIF) ont également déposé des plaintes distinctes, qui ont été associées à l’enquête en cours.

L’affaire concerne les politiques du Play Store de Google qui exigent que les développeurs d’applications utilisent exclusivement et obligatoirement le système de facturation de Google Play (GPBS) non seulement pour recevoir des paiements pour les applications (et autres produits numériques tels que l’audio, la vidéo et les jeux) distribuées / vendues via le Google Play Store, mais également pour certains achats intégrés, c’est-à-dire les achats effectués par les utilisateurs d’applications après avoir téléchargé / acheté l’application sur le Play Store.

Dans sa décision du 25 octobre, la CCI avait conclu que Google avait enfreint le droit de la concurrence en rendant l’accès au Play Store, pour les développeurs d’applications, dépendant de l’utilisation obligatoire de GPBS pour les applications payantes et les achats intégrés constituait une imposition de conditions injustes aux développeurs d’applications.

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CCI a ordonné à Google d’autoriser, et non de restreindre les développeurs d’applications, d’utiliser des services de facturation/traitement des paiements tiers, que ce soit pour les achats intégrés ou pour l’achat d’applications. Google a en outre reçu l’ordre de ne pas discriminer ou de prendre de toute autre manière des mesures défavorables à l’encontre de ces applications utilisant des services de facturation/traitement des paiements tiers, de quelque manière que ce soit.

CCI a également conclu que les dispositions anti-orientation de la politique de Google étaient anticoncurrentielles. Les dispositions anti-orientation obligent les développeurs d’applications à ne pas fournir aux utilisateurs, au sein d’une application, un lien direct vers une page Web contenant un autre mode de paiement ou à utiliser un langage qui encourage un utilisateur à acheter l’article numérique en dehors de l’application. CCI a ordonné à Google de ne pas imposer de dispositions anti-orientation aux développeurs d’applications.

En outre, Google a reçu l’ordre de ne pas empêcher les développeurs d’applications de communiquer avec leurs utilisateurs pour promouvoir leurs applications et leurs offres, de quelque manière que ce soit.

L’ordonnance de pénalité de 936,44 crores de ₹ est survenue dans la foulée de l’imposition par CCI d’une pénalité de 1337,76 crores de ₹ à Google le 20 octobre pour avoir abusé de sa position dominante sur plusieurs marchés de l’écosystème Android.


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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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