Par Colin Packham
CANBERRA, 16 février (Reuters) – L’opposition politique de l’Australie soutiendra un projet de loi qui obligerait Google et Facebook d’Alphabet à payer les éditeurs et les diffuseurs pour le contenu, ont déclaré mardi deux sources informées sur la question.
Le projet de loi, dont les perspectives sont largement suivies dans le monde entier, dépend du soutien de l’opposition, car le parti libéral au pouvoir du premier ministre Scott Morrison n’a pas de majorité à la chambre haute du pays.
Les législateurs du parti travailliste de centre-gauche australien ont approuvé le projet de loi lors d’une réunion à Canberra mardi, ont déclaré les sources, qui n’étaient pas autorisées à parler aux médias sur la question et ont refusé d’être identifiées.
Le projet de loi devrait être présenté au Parlement cette semaine.
Google et Facebook ont pressé l’Australie d’assouplir la législation, les cadres supérieurs des deux sociétés ayant des entretiens avec Morrison et le trésorier Josh Frydenberg.
Google a demandé une série de changements, notamment en ayant sa nouvelle plate-forme, Showcase, couverte par la législation plutôt que les résultats de recherche générés.
Le mois dernier, Reuters a annoncé avoir signé un accord avec Google pour devenir le premier fournisseur mondial de nouvelles de Google News Showcase.Reuters appartient au fournisseur de nouvelles et d’informations ThomsonReuters Corp.
Google et un groupe de pression d’éditeurs français se sont mis d’accord en janvier sur un cadre de droits d’auteur permettant à l’entreprise technologique de payer les éditeurs de journaux pour le contenu en ligne, une première en Europe (Reportage de Colin Packham; Montage par Edwina Gibbs)