LONDRES, 12 août (Reuters) – Les banques prennent des mesures pour atténuer les risques liés à leur utilisation croissante de services de cloud computing externes, selon une enquête de Harris Poll et de Google Cloud (GOOGL.O) a déclaré jeudi.
La Banque d’Angleterre et la Banque de France ont fait part de leurs inquiétudes quant au manque de transparence dans la manière dont les banques s’appuient sur un nombre « concentré » de fournisseurs de cloud computing externes comme Google, Microsoft (MSFT.O) et Amazone (AMZN.O) qui dépassent le bras des régulateurs.
Les régulateurs craignent que la dépendance de nombreuses banques vis-à-vis des mêmes fournisseurs ne crée un risque systémique si l’une des sociétés de cloud computing venait à faire faillite. Lire la suite
L’enquête menée auprès de 1 300 leaders des services financiers aux États-Unis, au Canada, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, à Hong Kong, au Japon, à Singapour et en Australie a montré que 83 % utilisaient le cloud dans le cadre de leur infrastructure informatique principale.
La plupart des entreprises envisagent également d’adopter une stratégie multicloud, selon l’enquête, qui permettrait à une banque de passer à un fournisseur alternatif en cas de panne afin d’éviter une interruption des services pour les clients.
« D’après l’enquête Harris, il est clair que les institutions financières prennent des mesures pour résoudre les problèmes de concentration ou de blocage des fournisseurs, 88 % des personnes interrogées n’utilisant pas actuellement de stratégie multicloud envisageant de le faire au cours des 12 prochains mois », Adrian Poole, directeur pour les services financiers en Grande-Bretagne et en Irlande pour Google Cloud, a déclaré.
Reportage de Huw Jones. Montage par Jane Merriman
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