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ABUJA, 4 août (Reuters) – Le Nigeria a demandé à Google (GOOGL. O) pour bloquer l’utilisation des chaînes YouTube et des diffusions en direct par des groupes interdits et des organisations terroristes dans le pays, a déclaré jeudi le ministre de l’Information, Lai Mohammed.
Le Nigeria a exploré des moyens de réglementer l’utilisation des médias sociaux dans le pays, le plus peuplé d’Afrique. Le pays abrite des millions d’internautes et de plateformes comme YouTube, Twitter (TWTR. N), Facebook (MÉTA. O) et Tiktok sont populaires.
YouTube « les chaînes et les e-mails contenant les noms de groupes interdits et de leurs affiliés ne devraient pas être autorisés sur les plateformes Google », a déclaré Mohammed aux dirigeants de Google à Abuja, la capitale du pays.
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Charles Murito, directeur des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Google pour l’Afrique subsaharienne, a déclaré dans un communiqué que la société avait déjà des mesures pour répondre aux préoccupations du gouvernement nigérian.
Ces mesures comprennent un système permettant aux utilisateurs formés de signaler les contenus gênants, a-t-il ajouté. « Nous partageons les mêmes buts et objectifs », a déclaré Murito. « Nous ne voulons pas que notre plate-forme soit utilisée à des fins malveillantes. »
Le ministre a déclaré que le gouvernement était particulièrement préoccupé par les activités en ligne des peuples autochtones du Biafra (IPOB). Le gouvernement a qualifié l’IPOB, un groupe faisant campagne pour la sécession d’une région du sud-est du Nigeria, d’« organisation terroriste ».
Les préoccupations de YouTube font partie d’un effort du gouvernement, a déclaré le ministre, pour protéger les internautes nigérians des effets néfastes des médias sociaux, en particulier avant une élection présidentielle l’année prochaine.
Le Nigeria a suspendu Twitter en juin 2021 et bloqué l’accès aux utilisateurs après que le géant des médias sociaux a supprimé un message du président Muhammadu Buhari menaçant de punir les sécessionnistes régionaux.
Le gouvernement a levé l’interdiction de Twitter six mois plus tard. lire la suite
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Reportage de Felix Onuah et Camillus Eboh
Écrit par Chijioke Ohuocha. Edité par Paulo Prada.
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