NEW DELHI, 5 janvier (Reuters) – Google se prépare à saisir la Cour suprême indienne dans les prochains jours pour tenter de bloquer une décision de l’organisme de surveillance antitrust du pays qui obligera la société américaine à modifier la façon dont elle commercialise sa plate-forme Android, ont déclaré à Reuters deux personnes familières avec sa stratégie.

La Commission de la concurrence de l’Inde (CCI) en octobre Amende l’Alphabet Inc (GOOGL. O) 161 millions de dollars pour exploiter sa position dominante sur le marché d’Android qui alimente 97% des smartphones en Inde, une région de croissance clé pour le géant américain.

Google, cependant, a été inquiet à propos de la décision indienne, car les mesures correctives ordonnées sont considérées comme plus radicales que la décision historique de la Commission européenne de 2018 pour imposer des restrictions illégales aux fabricants d’appareils mobiles Android. Google a contesté l’amende record de 4,3 milliards de dollars dans cette affaire.

En Inde, Google se prépare maintenant à déposer une plainte devant la Cour suprême dans les prochains jours, alors que la date limite du 19 janvier fixée par l’organisme de surveillance antitrust pour mettre en œuvre des modifications à son modèle approche, a déclaré la première source ayant une connaissance directe.

Un porte-parole de Google n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

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L’approche de la Cour suprême viendra après Google a subi un revers mercredi lorsqu’un tribunal a rejeté sa demande de bloquer la décision antitrust. L’entreprise a fait valoir que la mise en œuvre des directives de l’ICC nuirait à son modèle d’affaires de longue date et aux intérêts des consommateurs.

Google estime que certaines des directives de la CCI ne peuvent pas être mises en œuvre et que la société « n’a pas d’autre choix » que de s’adresser à la Cour suprême pour obtenir réparation, a ajouté la source.

Google octroie des licences pour son système Android aux fabricants de smartphones, mais les critiques imposent dis-le des restrictions telles que la pré-installation obligatoire de ses propres applications qui sont anticoncurrentielles. La société soutient que de tels accords aident à garder le système d’exploitation libre.

La CCI a statué en octobre que la licence de Google sur son Play Store « ne doit pas être liée à l’exigence de pré-installer » les services de recherche Google, le navigateur Chrome, YouTube ou toute autre application Google.

Par ailleurs, Google a allégué dans ses documents déposés que l’unité d’enquête de la CCI copié des parties d’une décision européenne de 2018 contre la firme américaine, a rapporté Reuters. Les ICC et la Commission européenne n’ont pas répondu à ces allégations.

Reportage d’Aditi Shah et Aditya Kalra à New Delhi; Édité par Elaine Hardcastle

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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