Les grandes entreprises technologiques échappent à un examen similaire aux États-Unis, ce qui constitue une dilution considérable de la surveillance depuis la décision historique contre Microsoft a permis à la génération actuelle de géants de la technologie d’acquérir leur domination. La barre dans les enquêtes antitrust américaines est placée plus haut en termes de préjudice pour le consommateur, et les services gratuits qui submergent Internet ont tendance à s’en sortir facilement. Ensuite, il y a l’argument selon lequel les entreprises technologiques font plus que livrer l’innovation, qui reste dans l’ensemble un Silicon Valley monopole. Les administrations américaines ont adopté diverses lignes, à partir de Barack Obama, la défense catégorique des entreprises technologiques américaines pour Donald Trumpde la rhétorique anti-confiance. L’intérêt commercial s’insinue dans l’arbitrage réglementaire transatlantique sur Internet.
La balance sera inversée par la façon dont le reste du monde interprète l’innovation par rapport à la domination. La technologie permet un rythme époustouflant de concentration du pouvoir de marché, et les pays sont en train de se doter des lois pour protéger leurs consommateurs. Les géants de la technologie, de leur côté, devront s’inspirer des contraintes législatives imposées à travers le monde. L’action antitrust peut constituer un obstacle au commerce pour l’économie numérique. La dispersion de l’innovation entre les marchés et les économies serait un moyen de contrer cela.