La vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe? Vestager s’exprime lors d’une interview avec Reuters à Bruxelles, en Belgique, le 28 mars 2022. REUTERS/Johanna? Geron/Fichier Photo

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LUXEMBOURG, 14 septembre (Reuters) – Alphabet (GOOGL. O) Google a subi mercredi son deuxième revers en moins d’un an, la plus haute cour d’Europe ayant convenu avec les régulateurs antitrust de l’UE qu’elle avait abusé de sa position dominante, mais a réduit l’amende de 5% en raison d’un désaccord sur un point.

Google a perdu son défi à une amende de 2,42 milliards d’euros (2,42 milliards de dollars) l’année dernière, le premier d’un trio de cas.

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« Le Tribunal confirme largement la décision de la Commission selon laquelle Google a imposé des restrictions illégales aux fabricants d’appareils mobiles Android et aux opérateurs de réseaux mobiles afin de consolider la position dominante de son moteur de recherche », a déclaré le tribunal.

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« Afin de mieux refléter la gravité et la durée de l’infraction, le Tribunal estime toutefois opportun d’infliger une amende de 4,125 milliards d’euros à Google, son raisonnement différant à certains égards de celui de la Commission », ont déclaré les juges.

La décision est un coup de pouce pour la chef de l’antitrust de l’UE, Margrethe Vestager, à la suite de revers dans des affaires impliquant d’autres géants de la technologie tels qu’Intel (INTC. O) et Qualcomm (QCOM. O) cette année.

Le chef de la concurrence de la Commission européenne a réprimé les Big Tech avec de lourdes amendes pour assurer des conditions de concurrence équitables dans les 27 pays de l’Union européenne.

Dans sa décision de 2018, la Commission a déclaré que Google utilisait Android pour consolider sa position dominante dans la recherche générale sur Internet par le biais de paiements aux grands fabricants et aux opérateurs de réseaux mobiles et de restrictions.

Google a déclaré qu’il agissait comme d’innombrables autres entreprises et que de tels paiements et accords contribuaient à maintenir Android en un système d’exploitation libre, critiquant la décision de l’UE comme étant en décalage avec la réalité économique des plates-formes logicielles mobiles.

Les parties peuvent former un recours en matière de droit devant la Cour de justice de l’UE, la plus haute d’Europe.

Il s’agit de l’affaire T-604/18 Google vs Commission européenne.

(1 $ = 1,0002 euros)

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Reportage de Foo Yun Chee
Édité par David Evans

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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