Josh Frydenberg, qui en tant que trésorier fédéral aurait un énorme pouvoir discrétionnaire sur la nouvelle législation, a ses propres liens avec les médias. En 2016, il était le meilleur homme au mariage de Ryan Stokes, le fils de Kerry Stokes, le propriétaire milliardaire de Seven West Media, l’une des entreprises qui ont conclu un accord avec Google.

En bref, il n’est pas surprenant que le gouvernement australien voie les entreprises technologiques américaines, qui ne se sont pas rendues service en essayant de contourner les impôts locaux, comme moins dignes de soutien que les médias nationaux dominants.

«Nous avons cette symbiose particulière entre le secteur de l’information et le gouvernement en place», a déclaré Jim Minifie, économiste chez Lateral Economics, une société de conseil spécialisée dans les politiques publiques numériques. «Il existe une alliance plus naturelle entre le gouvernement de centre-droit et l’actualité qui influence les choses.»

La législation envisagée comprend un code de conduite qui permettrait aux entreprises de médias de négocier individuellement ou collectivement avec les plateformes numériques sur la valeur de leur contenu d’information. Le code vise à remédier aux «déséquilibres du pouvoir de négociation» entre les deux parties, en partie en forçant les différends à un processus d’arbitrage final. Cela ne s’appliquerait dans un premier temps qu’à Facebook et Google, bien que d’autres plates-formes numériques puissent être ajoutées.

Dans les bureaux australiens de Google, presque tout ce qui concerne la loi inspire la consternation; le processus a souvent été décrit comme un shakedown mené par de puissants initiés, comme si Google était une start-up vulnérable. La frustration va dans les deux sens, certains politiciens australiens qualifiant la menace de Google de quitter le pays un peu plus que du chantage.

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Mais Paul Fletcher, le ministre des Communications, a déclaré que le Sturm und Drang avait négligé le fait que le processus a commencé il y a plus de trois ans. Le code proposé, qui était initialement conçu pour être volontaire, a évolué pour devenir obligatoire et plus strict, a-t-il déclaré, car c’est ce qui est nécessaire pour que les plates-formes géantes accordent une plus grande attention à la valeur des informations crédibles provenant de points de vente établis.

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Avatar De Violette Laurent
Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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