Le logo Google affiché sur un smartphone avec plusieurs pages de couverture de journaux en arrière-plan.
Hakan Nural | Agence Anadolu via Getty Images
Google a annoncé mercredi qu’il faisait appel d’une amende de 500 millions d’euros (591 millions de dollars) imposée par l’organisme de surveillance antitrust de la France en juillet pour un différend avec les médias locaux concernant le paiement du contenu d’actualités.
Les amende est venu au milieu d’une pression internationale croissante sur les plateformes en ligne telles que Google, une partie de Alphabet Inc, et Facebook de partager davantage les revenus qu’ils tirent de l’utilisation des informations des médias.
« Nous sommes en désaccord avec un certain nombre d’éléments juridiques et pensons que l’amende est disproportionnée par rapport à nos efforts pour parvenir à un accord et respecter la nouvelle loi », a déclaré Sébastien Missoffe, directeur de Google France.
« Nous continuons à travailler dur pour résoudre cette affaire et mettre en place des accords. Cela comprend l’extension des offres à 1 200 éditeurs, la clarification des aspects de nos contrats et le partage de plus de données comme demandé par l’Autorité de la concurrence française. »
L’organisme antitrust français a infligé la sanction à Google pour ne pas avoir respecté ses ordres sur la manière de mener les discussions avec les éditeurs.
Il a déclaré mercredi que l’appel de Google, qui sera jugé par la cour d’appel de Paris, ne retarderait pas l’amende, que le géant américain de la technologie doit encore payer. Il ne pouvait pas dire combien de temps prendrait le processus d’appel.
L’affaire portait sur la question de savoir si Google avait enfreint les ordonnances temporaires émises par l’autorité, qui stipulaient que de telles discussions devraient avoir lieu, dans les trois mois, avec tous les éditeurs d’informations qui en auraient fait la demande.
Le chien de garde a déclaré dans sa décision du 13 juillet que le groupe technologique américain devait faire des propositions dans les deux prochains mois sur la façon dont il compenserait les agences de presse et autres éditeurs pour l’utilisation de leur contenu. Si elle ne le fait pas, l’entreprise s’exposerait à des amendes supplémentaires pouvant aller jusqu’à 900 000 euros par jour.
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