Google a fait l’objet d’un examen minutieux pour sa pratique d’exiger que certaines applications soient installées sur les téléphones Android, et maintenant l’Inde est le dernier pays à infliger à Google une amende de plusieurs millions de dollars.
Le régulateur indien de la concurrence a enquêté pour savoir si Google occupait une position dominante dans cinq secteurs Tech Crunch souligne : système d’exploitation sous licence pour smartphones, boutique d’applications, services de recherche Web, navigateurs Web mobiles non spécifiques à un système d’exploitation et hébergement de vidéos en ligne. Le régulateur a depuis conclu que Google détient une position dominante dans tous ces domaines, mais conteste spécifiquement la pratique de Google consistant à exiger que certaines applications soient préinstallées sur les téléphones Android et d’autres exigences que l’entreprise impose aux partenaires Android.
Dans un communiqué de presse, le régulateur indien déclare que l’exigence de Google d’installer toute sa suite d’applications et d’imposer l’affichage de ces applications sur l’écran d’accueil « équivaut à imposer des conditions injustes aux fabricants d’appareils ». Le régulateur affirme en outre que les conditions de Google ont « réduit la capacité et l’incitation des fabricants d’appareils à développer et à vendre des appareils fonctionnant sur des versions alternatives d’Android ».
Google sera frappé d’une amende d’environ 161,9 millions de dollars et sera condamné à n’offrir aucune incitation aux fabricants de smartphones pour qu’ils proposent exclusivement Google Search sur leurs appareils.
En conséquence, en vertu des dispositions de l’article 27 de la loi, la Commission a imposé une sanction pécuniaire ainsi qu’une ordonnance de cesser et de s’abstenir contre Google de se livrer à des pratiques anticoncurrentielles qui ont été jugées contraires aux dispositions de l’article 4 de la Loi
L’ordonnance indique également que les OEM Android du pays « ne seront pas limités » dans le choix des applications de Google qui seront préinstallées sur les appareils et que la licence du Play Store ne doit pas être liée à la préinstallation d’applications de Google telles que Chrome. , Gmail, YouTube et « toutes » autres applications. En outre, l’ordonnance exige que Google « ne refuse pas l’accès » aux services Play aux forks Android (versions fortement modifiées du système d’exploitation) et que Google ne puisse pas inciter les OEM à ne pas vendre d’appareils utilisant un fork d’Android. Enfin, l’ordonnance exige également que Google autorise la distribution de magasins d’applications tiers via le Play Store et que le chargement latéral ne soit limité « d’aucune manière ».
Bien que Google n’ait pas encore répondu à cette décision et à cette ordonnance, la société devrait s’opposer à l’ordonnance autorisant la distribution de magasins d’applications tiers via le Play Store, parmi de nombreuses autres demandes de l’ordonnance.
Google, bien sûr, a été frappé par d’autres amendes et demandes de la part des régulateurs du monde entier ces dernières années. L’UE a confirmé une amende de 4,1 milliards d’euros pour des préoccupations similaires, tandis que la Corée du Sud a infligé à Google une amende plus petite pour avoir limité les skins Android lourds. Les États-Unis prennent également des mesures antitrust contre Google, notamment Android et le Play Store. Google conteste en grande partie de nombreuses décisions et, dans un cas, a critiqué l’UE pour ne pas avoir pris des mesures similaires contre Apple, qui verrouille sa plate-forme iOS bien au-delà d’Android.
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