WASHINGTON, 21 janvier (Reuters) – Google d’Alphabet Inc (GOOGL.O) a demandé vendredi à un juge fédéral de rejeter la majorité d’un procès antitrust intenté par le Texas et d’autres États qui accusaient le géant de la recherche d’abuser de sa domination sur le marché de la publicité en ligne.
Google a déclaré dans son dossier judiciaire que les États n’avaient pas démontré qu’il travaillait illégalement avec Facebook, maintenant Meta (FB.O), pour contrer le « header bidding », une technologie que les éditeurs ont développée pour gagner plus d’argent grâce à la publicité placée sur leurs sites Web. Facebook n’a pas été désigné comme défendeur dans le procès.
Les États avaient également allégué que Google utilisait au moins trois programmes pour manipuler les enchères publicitaires afin de contraindre les annonceurs et les éditeurs à utiliser les outils de Google.
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Google a répondu que les États avaient une « collection de griefs » mais aucune preuve d’actes répréhensibles. Sur certaines des allégations, Google a fait valoir en outre que les États avaient attendu trop longtemps pour déposer leur plainte.
« Ils reprochent à Google de ne pas concevoir ses produits pour mieux répondre aux besoins de ses rivaux et d’apporter des améliorations à ces produits qui laissent ses concurrents trop loin derrière. Ils voient la ‘solution’ au succès de Google comme freinant Google, plutôt que de laisser les forces du marché inciter ses concurrents à aller de l’avant », a déclaré la société dans son dossier.
Google a demandé que quatre des six chefs d’accusation soient rejetés avec préjudice, ce qui signifie qu’ils ne pouvaient pas être renvoyés devant le même tribunal.
Le procès du Texas avait deux autres réclamations fondées sur la loi de l’État et faites contre Google qui ont été suspendues en septembre. Le géant de la recherche n’a pas demandé leur licenciement vendredi mais s’est réservé le droit de le faire à l’avenir.
Le procès fait partie d’une longue liste d’enquêtes antitrust et de litiges fédéraux et étatiques contre les plateformes Big Tech. Lire la suite
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Reportage de Diane Bartz; édité par Jonathan Oatis
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