Google a été condamné à une amende de 500 millions d’euros (590 millions de dollars, 425 millions de livres sterling) par l’Autorité française de la concurrence mardi pour ne pas avoir négocié les frais avec les éditeurs de presse pour l’utilisation de leur contenu.

En avril de l’année dernière, le régulateur a statué le géant américain de la recherche a dû dédommager les éditeurs français pour avoir utilisé des extraits de leurs articles dans Google News, invoquant les règles antitrust européennes et la loi sur le droit d’auteur. Google a eu trois mois pour déterminer combien payer les éditeurs. Plus d’un an plus tard, aucun accord de licence n’a été conclu et Google n’a pas « entré de négociations de bonne foi », nous dit-on.

« Lorsque l’Autorité impose des injonctions aux entreprises, elles sont tenues de les appliquer scrupuleusement, en respectant leur lettre et leur esprit », Isabelle de Silva, présidente de la FCA mentionné dans un rapport. « Dans le cas présent, ce n’était malheureusement pas le cas.

« Tout d’abord, les négociations de Google avec les éditeurs et les agences de presse ne sauraient être considérées comme ayant été menées de bonne foi… Ce faisant, Google a refusé, comme cela lui a été demandé à plusieurs reprises, d’avoir une discussion spécifique sur la rémunération due. pour les usages courants de contenus protégés par les droits voisins.

Désormais, la FCA a sanctionné la Chocolaterie de 500 millions d’euros et lui a donné deux mois pour négocier avec les éditeurs français. Si le géant du Web continue de tergiverser après ce point, il se verra infliger une amende pouvant atteindre 900 000 € (plus de 1 million de dollars ou environ 767 000 £) par jour jusqu’à ce qu’il se conforme aux exigences de la FCA. Google devrait entamer des pourparlers avec certaines des plus grandes publications d’information françaises.

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« La sanction de 500 M€ tient compte de la gravité exceptionnelle des manquements constatés et de ce que le comportement de Google a conduit à retarder davantage la bonne application de la loi sur les droits voisins, qui visait à mieux prendre en compte la valeur des contenus des éditeurs. et agences de presse incluses sur les plateformes », a averti de Silva

« L’Autorité sera extrêmement vigilante quant à la bonne application de sa décision, la non-exécution pouvant désormais entraîner des astreintes. »

Nous avons demandé à Google des commentaires et mettrons à jour l’histoire si nous avons des nouvelles. ®

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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