Si les procureurs réussissent, les affaires pourraient refaire l’entreprise, qui n’a connu que croissance sans entraves. Mark Zuckerberg, directeur général de Facebook, a décrit la dissolution de l’entreprise comme une menace «existentielle». Les actions de la société ont chuté de 2%, à 277,70 $ l’action, après l’annonce des poursuites.
L’affaire est également largement regardée comme un indicateur des futures fusions au sein de l’industrie technologique, qui ont continué à exploser pendant la pandémie. Le mois dernier, Facebook a dit qu’il achetait Kustomer, start-up de gestion de la relation client, pour près de 1 milliard de dollars.
Facebook a déclaré que les régulateurs avaient ignoré une histoire importante.
«Le fait le plus important dans cette affaire, que la commission ne mentionne pas dans sa plainte de 53 pages, est qu’elle a autorisé ces acquisitions il y a des années», a déclaré Jennifer Newstead, l’avocate générale de Facebook, dans un communiqué. «Le gouvernement veut maintenant une refonte, envoyant un avertissement effrayant aux entreprises américaines qu’aucune vente n’est jamais définitive.»
L’entreprise a également fait valoir dans le passé que le marché des médias sociaux restait compétitif. Les dirigeants ont souligné la croissance en flèche de TikTok, l’application chinoise de partage de vidéos courtes, et la nouvelle croissance de Parler, une entreprise de médias sociaux populaire parmi les conservateurs, comme preuve que Facebook n’a pas de verrou sur les réseaux sociaux.
Le procès contre Facebook montre à quel point l’entreprise est devenue importante pour la façon dont les Américains se connectent les uns aux autres. Son produit éponyme a atteint des centaines de millions d’utilisateurs en quelques années seulement. Mais en 2011, le paysage a commencé à changer alors que les téléphones portables étaient équipés d’appareils photo performants et que la publication de photos sur les réseaux sociaux devenait de plus en plus populaire.
Cela a conduit à la montée d’une menace concurrentielle pour Facebook: Instagram. Le site de partage de photos, fondé en 2010, a connu une croissance explosive précoce en tant qu’entreprise native du smartphone, parfaitement synchronisée pour une adoption massive alors que des vagues de consommateurs se sont éloignées des appareils de bureau pour se diriger vers les ordinateurs portables dans leurs poches.