Il y a moins d’un an, une panne majeure des services Google a supprimé les conférences de direction sur Google Meet, les e-mails entre les employés sur Google Workspace et tous les vidéos au Youtube ces gens ont l’habitude de tuer le temps lorsque des difficultés techniques surviennent (ou juste pour faire l’imbécile).
Le prochain pourrait interférer avec des milliards de dollars de transactions financières. C’est parce que, jeudi, Google a signé un accord de 10 ans avec CME Group – le plus grand opérateur de produits dérivés financiers au monde avec une capitalisation boursière de 79,2 milliards de dollars – pour déplacer ses systèmes de trading vers le cloud. C’est une énorme victoire pour le géant de la technologie, qui rivalise avec ses rivaux Amazon et Microsoft pour être le serveur de choix de Wall Street.
L’économiste a décrit CME, basé à Chicago, comme « la plus grande bourse financière dont vous n’avez jamais entendu parler ». Il gère des bourses de pétrole, de devises, de taux d’intérêt, de métaux, d’indices boursiers, de contrats à terme sur crypto-monnaie, etc., totalisant des milliers de milliards de transactions quotidiennes. Le Chicago Mercantile Exchange, le Chicago Board of Trade et le New York Mercantile Exchange sont parmi ses propriétés les plus connues.
Les sociétés de négoce rapides qui effectuent des transactions via CME sont habituées au système interne et aux centres de données de la bourse, qui peuvent traiter les commandes en quelques fractions de seconde. Mais à partir de l’année prochaine, les offres vont baisser sur Google Cloud. En raison des vastes ressources nécessaires pour maintenir un système aussi complexe opérationnel, les échanges misent de plus en plus sur le cloud :
- Le Nasdaq a annoncé l’année dernière qu’il déplacerait ses 28 marchés vers le cloud d’ici 2030, mais il n’a pas encore choisi de fournisseur.
- Amazon Web Services a mené un projet pilote l’année dernière avec Singapore Exchange et le système commercial européen basé à Londres Aquis Exchange pour prouver que ses serveurs cloud pouvaient gérer le volume massif de transactions à grande vitesse.
Pourquoi le Cloud ? : C’est simple : payer pour des serveurs cloud est moins cher que de maintenir des centres de données massifs. Les dépenses informatiques mondiales ont augmenté de 0,9% en 2020 pour atteindre 3 800 milliards de dollars, selon le cabinet d’études Gartner, mais les dépenses en services cloud ont augmenté de 6,3% pour atteindre 257,9 milliards de dollars.