Google (en anglais) a saisi samedi la Cour suprême contre une décision du Tribunal national d’appel du droit des sociétés (NCLAT), qui a refusé de surseoir à une amende de 1 337,76 crores de roupies imposée au géant de la technologie par la Commission de la concurrence de l’Inde (CCI) pour des pratiques anticoncurrentielles présumées.

La filiale d’Alphabet devrait mentionner la question pour une audience urgente au début de la semaine prochaine, car en vertu de l’ordonnance de l’organisme antitrust, la société doit d’ici le 19 janvier apporter des modifications à la façon dont elle commercialise le Androïde en Inde, ont déclaré des personnes au courant de l’affaire.

Plusieurs parties, dont OSLabs Technology, ont déposé des mises en garde devant la Cour suprême pour s’assurer qu’elles soient entendues avant l’adoption de toute ordonnance.

Le 4 janvier, le NCLAT a refusé de suspendre l’ordonnance du régulateur antitrust en invoquant un « manque d’urgence » – la société a mis deux mois à déposer son appel – et a demandé à Google de déposer 10% de la pénalité dans les trois semaines.

Dans sa requête devant la Cour suprême, Google a déclaré que l’ordonnance du tribunal d’appel était complètement ambiguë et insoutenable car l’instruction de dépôt de 10% du montant de la pénalité n’accordait aucune protection provisoire contre les autres instructions émises par la CCI.

Demandant l’annulation des conclusions, des directives et de la sanction de la CCI, Google a déclaré que l’ordonnance de l’organisme de surveillance antitrust était « manifestement erronée » et ignorait la réalité de la concurrence en Inde, son modèle commercial proconcurrentiel et les avantages créés pour toutes les parties prenantes.

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Le directeur général de la CCI, qui avait enquêté sur les allégations, a copié-collé les conclusions des décisions des autorités étrangères « sans aucune application de l’esprit », a-t-il déclaré.

« Modèle d’affaires favorable à la concurrence »

« L’ordonnance contestée est entachée d’erreurs de fond, d’analyse et de procédure, y compris, entre autres, le fait d’ignorer les preuves à décharge, les déclarations des équipementiers indiens (fabricants d’équipement d’origine) et des développeurs… » a déclaré la société.

De telles erreurs, selon l’appel, ont conduit la commission à tirer des conclusions « perverses et incorrectes ».

Le Le 20 octobre, la CCI a sanctionné Google pour avoir prétendument exploité sa position dominante sur les marchés tels que la recherche en ligne et via l’App Store Android.

Il a demandé à la major de l’Internet de cesser et de s’abstenir de diverses pratiques commerciales déloyales et a prescrit huit mesures correctives que Google Play devait mettre en œuvre.

Cette décision, selon Google, exposerait les utilisateurs indiens à des risques de sécurité sans précédent et rendrait les appareils Android en Inde plus chers. Google a approché le NCLAT contre l’ordonnance CCI le 20 décembre.

Selon l’entreprise, ses mesures de compatibilité étaient nécessaires pour l’écosystème Android et n’entravent pas l’innovation.

« Les équipementiers s’engagent à respecter les exigences de base minimales pour leurs appareils (par exemple, les appareils doivent inclure un microphone et permettre l’installation d’applications), tout en innovant au-dessus de la base de référence. La base de référence minimale garantit que les applications fonctionnent bien sur tous les appareils Android compatibles », a-t-il déclaré.

Ignorant ces avantages indéniablement proconcurrentiels, les directives de la CCI fonctionnent sur une spéculation et cherchent à démanteler l’écosystème Android en Inde et sapent complètement l’intérêt public, la sécurité des utilisateurs et la vie privée des utilisateurs indiens d’Android, et sont préjudiciables aux développeurs d’applications et aux OEM, selon l’appel.

L’intérêt primordial du droit de la concurrence est de parvenir à des prix plus bas et à un choix plus large pour les consommateurs grâce à une concurrence accrue et l’ordonnance CCI obtiendrait le contraire en augmentant les coûts pour les équipementiers et en réduisant le choix pour les consommateurs, a déclaré l’appel, ajoutant qu’une sanction disproportionnée et excessive, contraire aux principes établis du droit de la concurrence, lui avait été infligée.

Google a qualifié de « corrompues » les enquêtes menées contre lui par la CCI, affirmant qu' »aucun acteur crédible du marché » n’avait jamais demandé au régulateur « d’intervenir » ou ne s’était jamais plaint de sa conduite sur le marché des appareils mobiles Android.

Les fabricants indiens d’appareils tels que Lava et Micromax avaient écrit à la CCI pour lui demander de « reconnaître les dommages qui résulteraient d’interventions irréfléchies ».

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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