Sur une photo d’archive du 24 septembre 2019, un panneau est affiché sur un bâtiment Google de leur campus à Mountain View, en Californie. Le géant de l’Internet a élaboré un plan pour commencer à indemniser les éditeurs de nouvelles pour leur contenu. (AP Photo / Jeff Chiu, fichier)
Les éditeurs de médias du monde entier se plaignent depuis longtemps de la perte massive de revenus siphonnée par Google, Amazon, Apple et Facebook. Ils disent que les grosses multinationales prennent leur contenu et ne paient rien. Ils ont également siphonné une grande partie des revenus publicitaires dont dépendent les médias, ce qui les expose à de sérieux risques. De nombreux journaux ont en fait fermé leurs portes pour de bon, tandis que d’autres ont considérablement réduit leur personnel, ce qui affecte la qualité et la quantité des informations.
Maintenant, Google a annoncé un plan d’un milliard de dollars pour payer les éditeurs sur trois ans dans un programme de licence d’actualités de quelque 200 éditeurs dans plusieurs pays, dont le Canada. T
Le concept annoncé pour la première fois au début de l’été s’appelle «News Showcase» et permet aux éditeurs de décider eux-mêmes dans quelle mesure et sous quelle forme ils peuvent mettre en avant leurs actualités.
Le panneau d’histoire agira comme un «teaser» pour encourager les clics vers l’histoire et le site Web de l’éditeur d’origine. Google paiera également des frais à l’éditeur pour autoriser l’accès à certaines histoires protégées par un paywall.
À partir d’aujourd’hui, les utilisateurs au Brésil et en Allemagne peuvent commencer à accéder à la fonctionnalité via l’application d’actualités Google Android, mais il est prévu de s’étendre à d’autres plates-formes, y compris la recherche Google.
Google et les autres géants des médias ont été confrontés à une pression politique accrue pour payer le contenu et les taxes de gouvernements tels que l’Australie et la France, car de nombreux gouvernements ont à leur tour été soumis à des pressions croissantes de la part de producteurs d’informations qui sont de plus en plus pressés par la perte de revenus.
Des rapports indiquent que le géant de l’internet a signé des accords avec plus de 200 publications, notamment en Australie, ainsi qu’au Brésil, en Allemagne, en Argentine, au Canada et au Royaume-Uni.
Les sceptiques affirment cependant que cette décision est conçue pour éviter la législation tout en permettant à Google de contrôler la situation. L’Australie semble aller de l’avant avec une législation visant à faire payer Google et Facebook, tandis que Google est toujours en conflit avec la France.
UNE rapport en 2016 a noté que Google et Facebook avaient capturé 64 pour cent de tous les revenus Internet au Canada, sans toutefois payer d’impôt, contrairement aux sources canadiennes qui produisent les nouvelles.
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