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Bien qu’il soit important de suivre et de quantifier les polluants atmosphériques, la plupart des capteurs de gaz sont situés au niveau du sol, et non là où les polluants se propagent. Un nouveau système de laboratoire sur drone est conçu pour remédier à cette limitation, en amenant la technologie vers le ciel.

Tout d’abord, là sont des systèmes déjà montés sur des drones qui collectent des échantillons d’air pollué au-dessus du sol. Ces échantillons doivent toutefois encore être analysés ultérieurement en laboratoire, à l’aide d’équipements conventionnels.

Sous la direction du professeur João Flávio da Silveira Petruci, des scientifiques de l’Université fédérale d’Uberlandia et de l’Université fédérale de Goiás au Brésil ont décidé de changer cette situation. Le système de laboratoire sur drone qui en résulte non seulement détecte et mesure les polluants atmosphériques en temps réel, mais transmet également ses mesures via Bluetooth au smartphone de son opérateur au sol.

Actuellement configuré pour détecter le sulfure d’hydrogène gazeux, le dispositif imprimé en 3D profite d’une réaction chimique dans laquelle un colorant vert brillant connu sous le nom de acétate mercurique de fluorescéine brille moins fort lorsqu’il est exposé au gaz. Une LED bleue intégrée renforce cette réaction, permettant à un capteur de lumière intégré de mesurer avec précision la diminution de l’intensité de la fluorescence. Plus la diminution est importante, plus la concentration de sulfure d’hydrogène gazeux dans la zone est élevée.

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La technologie a été testée sur le terrain dans une usine de traitement des eaux usées, où elle a été montée sur un quadricoptère commercial, puis utilisée pour effectuer des mesures de sulfure d’hydrogène au niveau du sol, puis à des altitudes de 30 et 65 pieds (9 et 20 m). Ces lectures ont été prises à trois reprises au cours de la journée et se sont révélées exactes.

L’appareil lui-même pèse 300 grammes (10,6 oz) et coûte environ 50 dollars américains à construire. L’adapter pour analyser d’autres polluants devrait être assez simple.

Un article sur la recherche a été récemment publié dans la revue Chimie analytique.

Source: Société chimique américaine

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