Quand il y a eu l’appel de John Textor, quel a été votre cheminement pour accepter de prendre ce poste ? Dès qu’on a reçu l’appel, pour moi c’était quelque chose de grand. C’a été mon premier choix. J’en profite pour remercier ceux qui ont passé avec moi les derniers deux ans et demi et m’ont permis d’obtenir cette opportunité. Merci au président de Frosinone et au directeur sportif. C’est quelque chose de vraiment grand, merci au président de m’avoir appelé et d’avoir confiance en moi. Je vais travailler pour essayer de lui rendre cette confiance.
Quelle analyse avez-vous pu faire de l’équipe ? J’ai trouvé ici une ambiance extraordinaire. Cette ville m’a laissé quelque chose d’incroyable, j’étais ici il ya 16 ans (comme joueur, de 2007 à 2009), j’ai gardé un souvenir géant de mon expérience. Le temps passe, on a changé de métier, on fait autre chose. C’est quelque chose de vraiment grand d’être l’entraîneur de ce club. J’ai eu la possibilité de voir quel grand esprit il y a dans le stade, dans ce club. Il y a des structures incroyables, le club progresse, il y a du coeur pour ce club. Il faut donner tout ce qu’on a pour ce club. Si on le dit seulement ça ne suffit pas, il faut le sentir. On va essayer de revenir où ce club mérite d’être et ce n’est pas le classement d’aujourd’hui.
Quel est votre style en tant qu’entraîneur ? J’ai arrêté de jouer il ya quelques années, j’ai pris une année de pause il ya dix ans. Les choses que tu sens, ce sont les choses qui vont faire la différence. J’ai ressenti quelque chose d’extraordinaire en moi. Je sais ce que je veux, où je veux arriver, je veux progresser. J’ai toujours essayé de rechercher les gens qui veulent progresser. Il n’y a pas d’âge pour essayer de s’améliorer. Je réssens tout le temps les choses comme ça.
« Regarder les joueurs dans les yeux et transmettre ma détermination, ma passion pour ce travail »
Je vais travailler pour la transmettre aux joueurs. La chose la plus importante est de croire en quelque chose, mais il est plus difficile de convaincre les joueurs d’y croire aussi. Je connais, j’ai vu le match (contre Le Havre, 0-0 dimanche), on peut discuter, parler 4-3-3, 4-2-3-1, pour moi, ce qui est important, c’est de regarder les joueurs dans les yeux et transmettre ma détermination, ma passion pour ce travail. Pour monter le niveau, il faut être déterminé et courageux.
Comment allez-vous travailler la confiance ? Sur quoi pouvez-vous vous appuyer ? On fera un petit discours, on parlera. On commencea à travailler dès aujourd’hui. On ne prend pas la confiance en un jour, le parcours ne va pas être facile, mais les choses pas faciles à la fin sont toujours très belles.
Était-ce une priorité pour vous d’entraîner en France ? Ce n’était pas une priorité. J’ai choisi d’attendre, je rêvais d’une chose comme ça, elle est arrivée, donc je l’ai prise. On avait discuté avec Marseille, ils ont fait un choix, je leur ai souhaité bonne chance. J’ai pris de grands risques, même dans le passé. Dès que je rentre quelque part, j’entre avec la tête haute et je peux ressortir avec la tête haute. En travaillant beaucoup d’heures par jour, je peux avoir la tranquillité de savoir qu’on a bien travaillé partout. Et je ferai la même chose ici. Je suis vraiment content de retrouver le football français. C’est quelque chose d’important de revenir en France, j’ai passé deux années magnifiques il ya 16 ans. J’ai toujours ressenti cette bienveillance. On peut être sifflé ou applaudi, la chose la plus importante, c’est le respect. Je n’en ai jamais manqué. »