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Face à des élections législatives difficiles à la fin du mois, le président français Emmanuel Macron a déclaré mercredi 12 juin qu'il souhaitait interdire aux enfants de moins de 11 ans d'utiliser les téléphones portables.

La France a déjà adopté des restrictions sur les mineurs utilisant la technologie, et la protection des enfants figure également parmi les priorités à venir de l'UE, mais la proposition de Macron va plus loin.

À la conférence de presse sur les prochaines élections anticipéesMacron s’est déclaré favorable à « restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant l’âge de 15 ans ».

Macron a convoqué des élections après la défaite de son parti dans l'UE vote, au cours duquel le Rassemblement national (ID), d'extrême droite, a obtenu presque deux fois plus de voix que son parti Renaissance (Renew).

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Cela pourrait être une décision populaire alors que 70 % des parents français ont du mal à contrôler l'utilisation des médias sociaux par leurs enfants, selon un rapport e-enfance d’octobre 2023.

L'eurodéputée réélue Stéphanie Yon-Courtin (Renew, France) a également profité de l'occasion pour souligner sur X des mesures similaires qu’elle a déclaré préconiser au niveau européen.

De son côté, la députée des Verts Sandrine Rousseau l'a qualifié de « faux » pour s'être préoccupé de la question des mineurs et de la technologie alors que « le fascisme est aux portes du pouvoir » dans un discours. poster sur X.

Le débat sur la protection des mineurs en ligne

Les propositions de Macron se construisent un rapport d'expertise par une commission spéciale remise à l'Élysée en avril, qui déconseillait les téléphones portables aux enfants de moins de 11 ans, restreignait l'accès à Internet sur les téléphones portables jusqu'à 13 ans et limitait l'accès aux réseaux sociaux sur les téléphones portables jusqu'à 15 ans.

Le programme de la Renaissance pour les élections européennes proposé une « majorité numérique » à 15 ans, un contrôle parental « dès la conception » sur les appareils mobiles et une « vérification systématique de l'âge pour l'accès aux sites Internet interdits aux mineurs », comme les sites pornographiques.

Le programme de la fête ne prévoyait pas d'interdiction des smartphones pour les enfants de moins de 11 ans.

Le débat européen

La question de l'accès des mineurs aux services numériques est de plus en plus discutée au niveau de l'UE.

On s'attend à ce que restreindre l'utilisation des médias sociaux ou des smartphones pour les mineurs de moins de 15 ans puisse faire partie d'un discussion à venir autour de la mise à jour du droit européen de la consommation pour l'ère numérique, a déclaré une source européenne proche du dossier.

Des documents internes envoyés par la Commission aux députés européens et au gouvernement français, consultés par Euractiv, indiquent que l'exécutif européen a travaillé sur des systèmes de vérification de l'âge dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur les services numériques (DSA).

Le Parti populaire européen de centre-droit, qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections de la semaine dernière, a inclus la protection des mineurs dans la sphère numérique dans son programme électoral.

Un Parlement européen rapport sur le design addictif a appelé à une protection accrue des mineurs en ligne, mais n'a pas inclus de systèmes de vérification de l'âge ni de restrictions d'accès basées sur l'âge.

Le paradoxe

Le gouvernement Macron a transformé son programme de protection des enfants en législation. Deux lois, promulguées en juillet 2023 et mai 2024a décrit les restrictions concernant l'utilisation des médias sociaux par les mineurs et la vérification obligatoire de l'âge pour les sites Web pornographiques.

Pourtant, ces lois nationales manquent pour la plupart leur objectif initial en raison des règles de l’UE. Elles ne peuvent s’appliquer qu’aux plateformes mondiales dont le siège est français, mais pas à celles dont le siège est ailleurs dans le bloc.

Les nouvelles réglementations européennes s’appliqueraient dans tout le bloc mais abrogeraient la plupart des dispositions des lois françaises. Cependant, elles obligeraient toutes les plateformes opérant dans l’UE à respecter certaines règles, sur lesquelles la France cherche activement à influencer.

[Edited by Alice Taylor]

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