I/ITSEC NEWS : Le ministère de la Défense a besoin d’un « régime de données » pour exploiter le potentiel de la 5G

ORLANDO — L’exploitation des communications sans fil 5G pourrait conduire à des simulations de formation plus immersives, mais pour tirer le meilleur parti de l’augmentation de la bande passante, le ministère de la Défense doit repenser la façon dont il utilise les données, a déclaré un responsable de l’armée.

Alors que les efforts de modernisation balayent les services, de grandes capacités s’accompagnent de grands besoins en bande passante, a déclaré Young Bang, sous-secrétaire principal adjoint de l’armée pour l’acquisition, la logistique et la technologie, lors d’une table ronde à l’Interservice/Industry Training, Simulation de la National Training and Simulation Association. et Conférence sur l’éducation le 29 novembre.

« Le potentiel de la 5G est énorme », a déclaré Bang, en regardant aussi loin que la 10G. Les efforts conjoints en matière de réseau au sein du département tournent autour de la connectivité et de la bande passante, et plus il y a de bande passante, plus les applications peuvent être prises en charge, a-t-il déclaré.

« Et nous nous disons : « Oh, c’est génial. Nous pouvons acheter ces produits dans le commerce’ », et ils peuvent être soutenus par des unités tactiques, a-t-il déclaré. « Mais que s’est-il passé? Toutes ces applications ont simplement détruit notre bande passante.

Certaines applications sont devenues gourmandes en bande passante, et même si les brigades ont récemment bénéficié d’une augmentation de capacité nouvellement acquise, celle-ci « a été rapidement engloutie », a-t-il déclaré.

Plutôt que de se concentrer sur l’augmentation de la bande passante, Bang a suggéré un changement de mentalité : comment tirer le meilleur parti de la bande passante disponible, quelle qu’en soit la quantité, tout en utilisant les données plus efficacement.

« Regardons les données différemment. … Nous ne tuons donc pas notre bande passante. Même si nous obtenons la 10G, à un moment donné, nous allons tuer notre bande passante, n’est-ce pas ? Parce que que fait-on ? Nous ne réfléchissons pas correctement aux données ou à l’application, et nous nous contentons de fournir chaque élément de données, que vous en ayez besoin ou non.

Adopter une architecture ouverte est une étape vers une intégration de données plus efficace, a-t-il suggéré. Actuellement, une poignée d’entreprises « fabriquent pratiquement toute notre 5G, n’est-ce pas ? il a dit. « Si nous ne sommes pas intelligents, ils auront la possibilité de s’intégrer verticalement. »

L’architecture ouverte, les interfaces de programmation d’applications ouvertes et les normes ouvertes sont des opportunités pour favoriser l’interopérabilité, a-t-il déclaré. « Nous pouvons en fait mieux consommer les choses et ne pas être enfermés dans des fournisseurs, et nous pouvons alors réellement rendre la 5G – notre réseau et notre capacité – plus omniprésente et, oserais-je dire, plus banalisée et pas nécessairement liée aux fournisseurs ou aux opérateurs. »

Cela est important pour l’armée car cela lui permet de tirer parti de la 5G organique, ou des communications et transports organiques, partout où ils vont aux États-Unis ou à l’étranger, a-t-il déclaré, ce qui se traduit par une formation meilleure et plus unifiée.

L’idée serait que les militaires puissent effectuer une formation plus réaliste dans leurs stations d’attache avec des normes et une architecture ouvertes. Cependant, à l’étranger, ils n’ont peut-être pas les mêmes normes qui permettraient la même expérience, a-t-il souligné. Il s’agit d’un problème critique qui doit être résolu, a-t-il ajouté.

En plus de rendre la 5G plus ouverte, elle doit être plus sécurisée, a-t-il déclaré. Et l’industrie peut aider.

« Je demanderais en fait aux opérateurs de vraiment examiner la manière dont ils conçoivent la 5G. Je pense qu’il existe une énorme opportunité pour nos opérateurs ou dans l’industrie et les fournisseurs et fournisseurs de solutions de réfléchir également à la manière de sécuriser tout cela », qu’il s’agisse du cryptage post-quantique ou de la distribution de clés quantiques, a-t-il déclaré. « Nous affirmons qu’il existe probablement plus qu’une seule approche et une seule architecture et c’est pourquoi nous allons vraiment examiner la preuve de concept dans ces espaces. »

Si l’industrie peut aider à réorganiser la façon dont les données sont utilisées dans les applications et la formation d’une manière qui nécessite moins de bande passante, « nous pouvons en réalité faire beaucoup plus avec la 5G et la promesse de NextG », a-t-il déclaré.

L’industrie peut également contribuer à rendre la 5G moins détectable, a déclaré Jennifer Swanson, secrétaire adjointe adjointe de l’armée chargée des données, de l’ingénierie et des logiciels.

« L’un des principaux freins à l’implantation à grande échelle de la 4G et des technologies antérieures est qu’elles sont très faciles à détecter », a-t-elle déclaré. « Et donc évidemment, cela ne va pas nous aider, donc nous devons pouvoir avoir… un profil bas et aussi avoir la sécurité intégrée. Donc je pense que c’est l’une des choses que je voulais m’assurer de sortir là-bas. , que de la part de l’industrie, nous avons besoin de ce genre d’aide pour pouvoir le propager lorsque nous en avons besoin.

Parvenir à des capacités sécurisées de 5G et au-delà signifierait « sans doute… que nous pouvons nous cacher à la vue de tous », a déclaré Bang. « Nous pouvons utiliser nos réseaux, nos radios… notre 5G – tirer, le réseau et les transports de nos ennemis, si nous pouvons les sécuriser. Et c’est ainsi que nous y réfléchissons.

En fin de compte, tirer parti de la 5G nécessitera un changement de perspective, a-t-il déclaré.

« Si nous ne réglons pas ce gâchis avec nos données, notre architecture et notre capacité et bande passante limitées, même lorsque nous obtenons plus de capacité… nous ne pourrons pas réellement accéder à l’efficacité et à la rapidité des algorithmes pour aider nos clients. soldats. … Examinons le régime et l’architecture des données différemment et sécurisons les informations afin de pouvoir parvenir à une expérience commune.

Les sujets: Communications sur le champ de bataille