L’Afrique du Sud émerge comme un leader africain en termes de qualité de vie numérique.
- L’Afrique du Sud est en train de devenir un leader en matière de qualité de vie numérique sur le continent, grâce à une vitesse Internet améliorée, un Internet mobile et un Internet abordable.
- C’est ce que révèle le 5e indice annuel de qualité de vie numérique (DQL) de Surfshark, qui évalue 121 pays à l’aide de données des Nations Unies, de la Banque mondiale et d’autres informations open source.
- Même si l’Afrique du Sud a obtenu de meilleurs résultats que ses pairs, elle reste à la traîne en matière de cybersécurité.
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L’Afrique du Sud est devenue le leader en matière de qualité de vie numérique en Afrique, bénéficiant d’une vitesse Internet améliorée, d’une vitesse mobile et d’un Internet abordable.
C’est selon Surfshark 5ème Indice annuel de qualité de vie numérique (DQL), qui évalue 121 pays représentant 92 % de la population mondiale et s’approvisionne en données auprès des Nations Unies, de la Banque mondiale et d’autres informations open source.
Les cinq piliers utilisés pour évaluer le bien-être numérique des pays comprennent la qualité de l’Internet, l’accessibilité financière de l’Internet, la sécurité électronique, l’infrastructure électronique et le gouvernement électronique.
Le rapport révèle que l’Afrique du Sud obtient les meilleurs résultats en matière d’accessibilité Internet, se classant 52e sur les cinq piliers pris en compte dans l’indice.
La qualité de l’Internet en Afrique du Sud s’est avérée proche de la moyenne mondiale, avec un Internet fixe dans le pays d’une moyenne de 70 Mbps. L’Internet fixe le plus rapide au monde se trouve à Singapour, avec une vitesse de 300 Mbps, tandis que le Yémen détient la position pour l’Internet fixe le plus lent, avec 11 Mbps.
L’Internet mobile en Afrique du Sud atteint en moyenne 68 Mbps, les Émirats arabes unis offrant l’Internet mobile le plus rapide, à 310 Mbps. Le Venezuela, quant à lui, a le débit le plus lent au monde, soit 10 Mbps.
« Dans de nombreux pays, la « qualité de vie numérique » a fusionné avec le concept plus large de « qualité de vie » globale. Il n’y a pas d’autre façon de voir les choses maintenant qu’autant d’activités quotidiennes, notamment le travail, l’éducation et les loisirs, se déroulent en ligne.
« C’est pourquoi il est crucial d’identifier les domaines dans lesquels la qualité de vie numérique d’une nation prospère et où une attention est nécessaire, ce qui est précisément l’objectif de l’indice DQL », a déclaré le porte-parole de Surfshark, Gabriele Racaityte-Krasauske.
L’Afrique du Sud a connu quelques améliorations de sa vitesse Internet depuis l’année dernière.
La vitesse de l’internet mobile dans le pays aurait augmenté de 30 %, tandis que la vitesse du haut débit fixe aurait également augmenté de 30 %. Comparé au Kenya, l’Internet mobile en Afrique du Sud est 79 % plus rapide, tandis que son haut débit fixe est 228 % plus rapide, selon le rapport.
Le pays s’est classé 63ème pour la qualité de l’Internet et 72ème pour la sécurité électronique. Cette performance globale place l’Afrique du Sud devant ses pairs africains, dépassant le Kenya (76e) et le Nigeria (88e) et décrochant la première place de la région.
L’abordabilité d’Internet
L’accessibilité abordable de l’Internet en Afrique du Sud se démarque des autres pays.
Selon le rapport, les Sud-Africains doivent travailler une heure et 43 minutes par mois pour pouvoir accéder à l’Internet haut débit fixe, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale mais supérieur à celui de la Roumanie, qui possède l’Internet fixe le plus abordable au monde.
Les Roumains n’ont besoin de travailler que 18 minutes par mois pour pouvoir accéder à Internet.
Pour accéder à l’Internet mobile, les Sud-Africains doivent travailler une heure, 26 minutes et une seconde par mois, soit cinq fois plus qu’au Luxembourg, pays où l’Internet mobile est le plus abordable au monde, où les citoyens ne travaillent que 16 minutes par mois pour se le permettre. .
Défis
En ce qui concerne la sécurité électronique, un pilier qui évalue l’état de préparation d’un pays à lutter contre la cybercriminalité et la sophistication de ses lois sur la protection des données, l’Afrique du Sud a perdu sept places pour se classer au 72ème rang mondial par rapport à l’année dernière.
L’Afrique du Sud pourrait être à la traîne du Kenya (65ème) dans cet aspect, mais il fait mieux que le Nigeria, qui occupe la 73e place.
Le rapport disait :
L’infrastructure électronique avancée permet aux gens d’utiliser facilement Internet pour diverses activités quotidiennes, telles que travailler, étudier, faire du shopping, etc. Ce pilier évalue le niveau de pénétration d’Internet dans un pays donné, ainsi que l’état de préparation du réseau.
Sur ce front, l’Afrique du Sud se situe au 94ème poste et 61St dans le gouvernement électronique, qui fait référence à l’utilisation des technologies de communication modernes dans le secteur gouvernemental, telles que les ordinateurs et Internet, pour fournir des services aux citoyens.
Selon le rapport, « une infrastructure électronique avancée est essentielle pour diverses activités quotidiennes menées en ligne, tandis que l’administration électronique reflète l’état de préparation du pays aux services numériques et à l’IA ».
Perspectives mondiales
À l’échelle mondiale, l’accessibilité d’Internet s’est améliorée depuis l’année précédente.
L’Internet fixe est désormais 11 % plus abordable en moyenne, ce qui oblige les gens à travailler 42 minutes de moins chaque mois pour se le permettre. L’accès à l’Internet mobile a augmenté de 26 %, les personnes travaillant 41 minutes de moins par mois pour se le permettre.
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