Contrairement à Huawei, la plupart des fabricants chinois de smartphones ne souhaitent pas concevoir ou fabriquer leurs propres puces avancées. Le PDG de Honor estime que les SoC de Qualcomm et MediaTek suffisent et qu’ils peuvent fonctionner avec les sanctions imposées
Honor, la marque de smartphones qui s’est séparée de Huawei, a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de développer ses propres produits de système sur puce (SoC) et prévoyait de continuer à s’appuyer sur les semi-conducteurs de base fournis par MediaTek de Taiwan et Qualcomm des États-Unis. États.
Selon George Zhao Ming, PDG de Honor, l’entreprise se concentrera sur les puces non essentielles, telles que la puce C1, un dispositif de communication radiofréquence auto-développé conçu pour améliorer les signaux 5G. Cette puce a été initialement intégrée aux smartphones de la série Magic5 de Honor.
Zhao a souligné que Honor n’avait aucun projet de développement de SoC et a souligné l’importance de ses partenariats avec MediaTek et Qualcomm, déclarant que ces partenariats permettent une optimisation basée sur la plate-forme de puces pour les smartphones de Honor.
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Ces remarques de Zhao diffèrent de l’approche de l’ancienne société mère de Honor, Huawei, qui s’efforce d’être autonome dans le développement de puces, notamment en réponse aux sanctions technologiques américaines.
Huawei a récemment introduit des smartphones 5G équipés de processeurs internes avancés, symbolisant le mépris de la Chine envers les restrictions américaines. Le vice-président de Huawei, Eric Xu Zhijun, a exhorté la Chine à investir davantage dans le développement de ses propres semi-conducteurs malgré l’écart technologique avec les puces fabriquées à l’étranger, car il estime qu’un soutien accru contribuera à terme à réduire l’écart.
Honor a précédemment créé une filiale, Shanghai Honor Intelligent Technology Development Co, dotée d’une base de capital accrue pour les activités de recherche et de développement, suscitant des spéculations sur son implication dans la conception de puces en interne.
Cependant, Honor a précisé que cette filiale se concentre principalement sur les logiciels, les algorithmes graphiques et la recherche en matière de communication et d’imagerie.
Honor a également dissipé les rumeurs selon lesquelles il pourrait revenir dans le giron de Huawei, confirmant qu’il considère Huawei comme un concurrent dans l’industrie des smartphones.
Au deuxième trimestre de l’année, Huawei a retrouvé une position importante sur le marché chinois des smartphones, mais reste à la traîne derrière Oppo, Vivo, Honor et Apple. À l’échelle mondiale, même si les livraisons de Honor ont augmenté sur divers marchés, il n’est pas encore entré dans le classement des cinq premiers fournisseurs de smartphones.
Cette décision de Honor de s’appuyer sur des fournisseurs de puces externes comme MediaTek et Qualcomm reflète une approche pragmatique visant à garantir la disponibilité de solutions de puces avancées pour ses smartphones sans avoir besoin d’un développement approfondi de puces en interne.
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