Après plusieurs mois d’accès anticipé, Gameloft a lancé fin septembre sa réponse à Mario kart, entrée sur l’univers de Disney. Que vaut cette proposition en free-to-play d’un genre déjà largement ému ?

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Si Mario Kart règne en maître sur les consoles Nintendo depuis des années, la franchise n’est pas disponible sur d’autres plateformes concurrentes. Une aubaine pour de nombreux éditeurs, qui ont tenté, années après années, de proposer leur vision du genre avec différentes licences. On peut ainsi compter sur Crash Bandicoot, mais aussi Sonic, en passant par Les Schtroumpf et même Nickelodeon et Lecteur LEGO 2K. Tous ont tenté, aucun n’a réellement réussi à dépasser le maître en termes d’engouement. Dans ce paysage que l’on pourrait décrire comme un peu surchargé – un doux euphémisme – Gameloft tente donc sa chance et a lancé au printemps dernier un certain Tempête de vitesse Disney. Après plusieurs mois d’un accès anticipé accessible via des packs fondateurs, le titre a finalement été lancé en free-to-play à la fin du mois de septembre sur toutes les plateformes, du PC à la Changersans oublier la Xbox et la PlayStation.

Un jeu déjà complet pour les fans de Disney et Pixar

Comme l’indique son nom, et à l’instar du Traversée d’animaux-comme Disney Dreamlight ValléeGameloft a eu la bonne idée de s’allier une nouvelle fois avec Walt Disney pour utiliser les licences du studio hollywoodien. On retrouve donc, à ce stade de la vie du jeu, des personnages issus des films d’animation de Disney, dont Aladdin, Mickey, Donald, Lilo & Stitch ou encore Hercule et Pirates des Caraïbes, ainsi que certains protagonistes de Pixar, dont Toy Story et Monstres & cie. Autant le dire, le casting est particulièrement solide pour les fans, d’autant que pour chaque franchise, on peut compter sur des protagonistes parfois plus secondaires (comme Li Shang pour Mulan ou Jumba pour Lilo & Stitch) pour compléter le roster. Le tout se joue sur des circuits inspirés des univers cités plus haut et pour la plupart assez réussis. C’est très coloré, même si les remix façon eurodance de certains thèmes musicaux peuvent un peu casser les oreilles.

C’est un fait, avoir proposé le jeu en accès payant anticipé avant le lancement en grande pompe quelques mois plus tard en free-to-play a retenue à Disney Speedstorm. Il y a déjà pas mal de contenu, offrant donc une bonne diversité dans les activités à réaliser.

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Disney Speedstorm se divise en plusieurs éléments clefs. Après les circuits d’entraînement qui permettent de prendre en main le Gameplay

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Terme anglais difficilement traduisible désignant à la fois l'ensemble des règles gouvernant le jeu et le plaisir de jeu. Un MMOG au gameplay novateur offrira une expérience de jeu inédite au joueur. De même, un jeu revendiquant un "bon gameplay" sera amusant et attractif.

" rel="noopener">gameplayle jeu nous lance dans le grand bain avec plusieurs modes jouables en Solo

Néologisme désignant généralement un joueur ou une classe de personnage jouant seul, voire le fait de réussir à vaincre un adversaire sans l'aide de ses compagnons d'arme. Certaines classes de personnages sont réputées pour leurs capacités "solo" (les classes de roublards, le plus souvent - voir Rogue - avec certains lanceurs de sorts).

" rel="noopener">solo
. L’un d’eux est impliquément lié au système de saison – dont la quatrième vient d’être lancée. On dispose de plusieurs chapitres qui se débloquent au fur et à mesure des semaines, dans lesquels l’objectif est de terminer des cours contenant trois objectifs et autant d’étoiles à débloquer. Pour passer certains segments, vous devrez avoir un nombre d’étoiles spécifiques et ainsi de suite. La progression est plutôt intéressante, les objectifs variés. Le tout vous donne de l’expérience et des items vous permettant d’améliorer vos personnages ou les personnaliser, notamment pour avancer dans le passe saisonnier qui propose deux versions : un pass gratuit, un autre premium à environ 10 euros. À cela s’ajoute, comme tous les jeux à services qui se respectent, des missions quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles.

Une progression pertinente et accessible

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La progression, justement, est intéressante sur le papier : chaque personnage que vous débloquez peut être amélioré. Pour ce faire, vous devez disposer de boosters dont le nombre et le type changent par palier (Niveau

Le "niveau" d'un personnage symbolise son degré d'expertise. Lors de sa création, le personnage débute au niveau 1 et accumule de l'expérience (voir ce terme) pour augmenter de niveau. Plus le niveau est élevé, plus le personnage est puissant et dispose de compétences variées.

" rel="noopener">niveau 5, 10, 15, 20, 25). Pour réaliser certains défis, vous devez donc faire attention à améliorer le personnage que vous utilisez, d’autant que vous pouvez modifier la difficulté d’une course ou d’un défi, donnant lieu à davantage de récompenses le cas échéant. Au système de niveau s’ajoute un deuxième système de progression sous la forme d’éclats. Il s’agit ici de faire progresser les capacités d’un de vos coureurs. Il faut avoir par exemple une vingtaine (voire plus) d’éclats pour décrocher une, deux ou jusqu’à cinq étoiles. Les éclats se gagnent de différentes manières, nous en parlerons un peu plus bas dans ce test. Enfin, pour encore personnaliser davantage votre personnage, il faut aussi compter sur des compagnons, là aussi modifiables via des éclats, qui ajoutent des bonus à votre vitesse ou vos dégâts par exemple.

Le gameplay de Disney Speedstorm est très accessible. C’est finalement la base de ce genre de jeu. Mais il faut néanmoins apprendre ses petites subtilités. Comme dans un Mario Kart, sur le parcours, on trouve des objets qui permettent par exemple de se protéger avec un bouclier, de devenir invisible ou encore d’envoyer des bombes sur vos adversaires. Il y a vraiment beaucoup de choses, d’autant que l’effet de certains éléments peut varier en fonction des capacités d’un personnage. Par exemple, Dingo peut bénéficier d’un free-ride pendant quelques secondes. De ce côté, Disney Speedstorm tient sa promesse. Si cela peut parfois un peu nuire à la visibilité, on s’amuse sur le parcours ; c’est un fait qu’il ne faut pas négliger. Le titre quatre mille d’options et il est par ailleurs vivement conseillé de monter plusieurs personnages à la fois, signifiant donc un peu de farm. Car certains défis ne sont accessibles qu’avec certains personnages. Le jeu a néanmoins la bonne idée de ne pas imposer un personnage que l’on n’a pas, avec une seconde option centrale sur un coureur que l’on possède – le jeu en distribue quelques-uns gratuitement.

Un modèle économique très discutable

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Mais comme vous pouvez vous en douter, c’est justement dans tout cela que s’imbrique le modèle économique free-to-play du jeu. À chaque niveau, la boutique est disponible. Que ce soit pour améliorer vos personnages, pour débloquer des éclats pour les capacités ou encore des compagnons, mais aussi pour la partie cosmétique… Quelqu’un qui a les moyens de dépenser beaucoup n’aura aucun mal à s’arroger une bonne place sur le circuit. Il n’est pas impossible de réaliser le solo et sa partie saisonnière en inévitablement la boutique, mais la progression sera forcément plus longue. D’autant que si le Pass saisonnier n’est pas foncièrement onéreux compte tenu de sa durée, il n’est pas possible de débloquer le suivant « gratuitement » si on arrive au bout du précédent. La monnaie premium est en effet rarement distribuées gratuitement – si ce n’est jamais, contrairement à un Fortnite« >Fortnite où lorsque l’on prend le pass, les V-Bucks s’accumulent permettant à la fois de prendre le Season pass suivant et de s’acheter quelque chose dans la boutique. Dans l’ensemble, Disney Speedstorm n’est pas un jeu généreux par nature, alors même qu’il s’adresse à un public occasionnel.

En multi (en ligne ou en local), cette boutique très envahissante et qui influence sur le gameplay est donc visible constamment, alors même qu’il ya un classement en ligne. Pour certains, cela sera rédhibitoire, pour les autres qui ne veulent pas jouer en ligne, Disney Speedstorm est une proposition plus qu’intéressante, d’autant que le suivi est vraiment au rendez-vous. À petite dose et grâce au cross-play/cross-save/cross-buy, on peut jouer globalement n’importe quand et n’importe où au titre.

Test réalisé par Oyoel sur une version commerciale.

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