De nombreux salariés d'Ubisoft France sont en grève aujourd'hui après l'échec des négociations syndicales avec la direction d'Ubisoft, qui aurait proposé un budget salarial « qui serait inférieur à l'inflation pour la deuxième année consécutive ». Les grévistes dénoncent un « système de rémunération mal équilibré ». Des diables effrontés !

La nouvelle vient s'occuper d'un poste du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo, qui ont visiblement fait leurs devoirs sur l'humour vidéoludique. Cette recherche a porté ses fruits, car j’écris ici sur les grèves, même si je pense que j’aurais probablement écrit à leur sujet de toute façon.

Pour voir ce contenu, veuillez activer les cookies de ciblage.

Gérer les paramètres des cookies

« Ces dernières semaines, le STJV a participé aux négociations annuelles obligatoires sur les salaires dans plusieurs entités d'Ubisoft en France », peut-on lire dans le message publié au début du mois. « Malgré les efforts des syndicats pour trouver un compromis acceptable, les négociations se sont heurtées à un mur. Afin d'atteindre des objectifs arbitraires de réduction des coûts, la direction a proposé un budget dédié aux augmentations qui serait inférieur à l'inflation pour la deuxième année consécutive.

Publicité

« comment pouvons-nous concilier un tel mépris avec notre PDG qui nous pousse à gagner en agilité et en efficacité ? » il continue. « Comment peut-on accepter des augmentations aussi faibles alors que l'entreprise se targue d'avoir « un excellent deuxième trimestre, bien au-dessus de celui-ci » [our] attentes », tout en saluant le niveau d'engagement exceptionnel des équipes ? Nous dirions que c’est un système de récompense assez mal équilibré.

« La conclusion est la suivante : pour la direction d'Ubisoft, la baisse de notre niveau de vie n'est pas un bug, c'est une caractéristique. Une entreprise qui fait toujours des bénéfices, même lorsque ses dirigeants ont échoué à plusieurs reprises, choisissant de faire payer ses employés pour augmenter son chiffre d'affaires. les profits sont tout simplement inacceptables. »

D'après un dépliant – transmis par nos collègues agitateurs à Joueur PC – les grévistes réclament une augmentation générale des salaires de 5%, qu'ils justifient comme étant « égale à la rentabilité du groupe » et « égale à l'inflation de 2023 ». Ils ajoutent que les jeux d'Ubisoft fonctionneront mieux si les créateurs sont mieux payés, et affirment que les développeurs de jeux vidéo en France sont déjà sous-payés par rapport au salaire médian de personnes à qualifications équivalentes.

« Profitons de cette journée traditionnellement dédiée à la passion pour faire savoir à notre employeur que notre vocation pour ce métier n'est pas un prétexte pour nous traiter comme des meubles », conclut le tract.

Un dépliant pour la grève des salariés français d'Ubisoft le 14 février 2024
Crédit image : Syndicat des Travailleurs·ses du Jeu Vidéo

Cette grève fait suite à l'annonce par Ubisoft de bénéfices supérieurs aux attentes pour les neuf premiers mois de l'exercice 2023-2024, en partie grâce au succès d'Assassin's Creed : Mirage, et à la suite de licenciements massifs l'année dernière. Dans le même rapport sur les résultats, les éditeurs ont annoncé qu'ils publieraient Assassin's Creed Codename Red, une édition japonaise féodale de la célèbre série de trahisons, avant mars 2025.

4.8/5 - (19 votes)
Publicité
Article précédentComment remplir automatiquement les codes de sécurité à partir de Mail sur Mac, iPhone, iPad
Article suivantLes joueurs de Fortnite critiquent Epic Games pour avoir gâché des matchs avec des robots IA

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici