La deuxième plus haute juridiction d’Europe a annulé les amendes infligées par la Banque centrale européenne au Crédit Agricole, au motif qu’elle n’avait pas donné une raison suffisante pour infliger les sanctions en premier lieu, même si elle était en droit de le faire.
Trois divisions du Crédit Agricole se sont vu infliger une amende collective de 4,8 M € pour avoir «classé des instruments de fonds propres en Common Equity Tier 1 (« CET 1 »)» sans avoir obtenu au préalable l’approbation des régulateurs.
Ces amendes ont désormais été annulées, mais le Tribunal de l’Union européenne a souligné dans son arrêt du 8 juillet que cela ne signifiait pas que «les décisions de la BCE étaient illégales» parce que le Crédit Agricole avait commis une infraction.
Au lieu de cela, les amendes ont été annulées au motif que «ces décisions n’avaient pas été suffisamment motivées».
Le tribunal a estimé que la BCE était en droit d’imposer une amende pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel total du Crédit Agricole.
Elle n’a cependant pas fourni de détails sur la méthodologie utilisée pour déterminer le montant de ses amendes.
Le tribunal a également constaté que la BCE avait omis des informations «particulièrement pertinentes» au regard de l’ampleur de la sanction qu’elle avait infligée, en ne faisant pas référence à la taille du Crédit Agricole.
Cela a empêché le tribunal de procéder à son examen pour déterminer si l’évaluation de la banque centrale était efficace, proportionnée et dissuasive.
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