Les dirigeants de Microsoft, dont le président de la société, Brad Smith, sont devrait rencontrer la présidente de la FTC, Lina Khan, aujourd’hui pour plaider la cause finale de son rachat d’Activision Blizzard pour 68 milliards de dollars. Il devrait s’agir de la dernière réunion de ce type avant que l’agence antitrust ne prenne une décision sur l’opportunité d’engager une action en justice ou de régler l’affaire.
Il est largement admis que l’accord pourrait être approuvé si Microsoft accepte certaines concessions afin d’apaiser les préoccupations réglementaires concernant les IP Activision Blizzard massivement populaires comme World of Warcraft et surtout Call of Duty.
Notre acquisition apportera Call of Duty à plus de joueurs et à plus de plateformes que jamais auparavant. C’est bon pour la concurrence et bon pour les consommateurs. Merci @Nintendo. N’importe quel jour @Sony veut s’asseoir et parler, nous serons heureux de conclure également un contrat de 10 ans pour PlayStation. https://t.co/m1IQxdeo6n
—Brad Smith (@BradSmi) 7 décembre 2022
Avant la réunion, Microsoft a annoncé qu’il avait conclu des accords avec Nintendo et Valve (propriétaire de la plate-forme de jeu Steam) pour maintenir Call of Duty sur ces plates-formes respectives pendant les dix prochaines années. Microsoft a récemment proposé un accord similaire à Sony, l’adversaire le plus virulent de l’acquisition d’Activision Blizzard, qui a jusqu’à présent refusé l’offre.
Cette décision de la onzième heure de la part de Microsoft pourrait être considérée comme une manière pour le géant de la technologie d’assurer aux régulateurs que l’acquisition ne sera pas aussi délétère pour l’industrie du jeu que certains critiques le pensent.
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