Séoul, 30 novembre (EFE).- Les procureurs sud-coréens ont déclaré mercredi qu’ils avaient demandé un mandat d’arrêt contre Daniel Shin, co-fondateur de Terraform Labs, pour l’effondrement des crypto-monnaies de la société blockchain.
Les procureurs de Séoul ont allégué que Shin avait amassé des avantages monétaires illégaux avant que ses crypto-monnaies – le TerraUSD et Luna – ne s’effondrent.
L’accusation a également demandé des mandats d’arrêt contre trois autres investisseurs de la société blockchain qui a développé Luna et TerraUSD.
Les procureurs pensent que Shin a stocké Luna, émise tôt sans en informer les autres investisseurs.
Il a gagné environ 140 milliards de wons (environ 106 millions de dollars) en vendant les jetons pendant le pic de la demande, a déclaré l’agence de presse officielle Yonhap, citant des responsables.
Shin, 37 ans, a nié avoir quoi que ce soit à voir avec le crash de la cyber-monnaie de Terraform Labs.
Il a déclaré que les crypto-monnaies se sont effondrées deux ans après avoir quitté l’entreprise en mars 2020.
Terraform Labs fait l’objet d’une enquête depuis mai pour fraude présumée et évasion fiscale lorsque différentes personnes ayant investi dans les deux devises ont dénoncé un autre co-fondateur, Do Kwon, également sud-coréen.
Le bureau du procureur a obtenu des mandats d’arrêt en septembre contre Do et un autre co-fondateur de Terraform Labs, Nicholas Platias de Grèce, ainsi que quatre autres personnes en lien avec l’effondrement de Luna et TerraUSD.
Les six, qui restent introuvables, se trouveraient à Singapour.
Interpol a émis un avis de coin rouge pour leur arrestation à la demande des autorités sud-coréennes. EFE
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