Le gouvernement indien pourrait exiger que les échanges cryptographiques étrangers déboursent une taxe supplémentaire de 18% sur les transactions avec les citoyens indiens.
Selon un rapport de l’Economic Times, le gouvernement indien réfléchit à l’idée d’ajouter des exigences fiscales supplémentaires à tous les échanges cryptographiques étrangers opérant dans le pays. Le département des impôts indirects examine si, en vertu de la loi actuelle, les bourses sont tenues de payer la taxe sur les produits et services (TPS).
Si les autorités estiment que les bourses fournissent certains services de données qui relèvent de leur compétence, la taxe de 18% entrera en vigueur pour ces opérations. En ce qui concerne les échanges locaux de crypto-monnaie, la taxe de 18% est déjà intégrée aux frais de négociation payés par les clients.
Les bourses paient ensuite la TPS au gouvernement dans le cadre de leurs paiements d’impôt annuels. Ceci est similaire à la façon dont les maisons de courtage facturent les transactions en bourse, même jusqu’au taux d’imposition de 18%. Dans le même ordre d’idées, les responsables ont également envisagé de facturer 2% sur les transactions avec les échanges cryptographiques étrangers.
L’Inde uniformise les règles du jeu
L’Inde a déclaré que la taxe proposée serait déployée afin de « niveler les règles du jeu » entre les investisseurs locaux et étrangers. Cela signifie que certains utilisateurs de crypto en Inde paient plus d’impôts que d’autres et que les responsables veulent égaliser les choses. S’ils peuvent empocher quelques dollars supplémentaires dans le processus, qu’il en soit ainsi. Alors que les marchés étrangers évitent actuellement ces taxes, le gouvernement indien envisage de les placer sous la juridiction de leur bulle fiscale.
Les plans officiels de reclassement des échanges cryptographiques étrangers en tant que services d’évaluation et de récupération de la base de données d’informations en ligne (OIDAR). Les services OIDAR sont des services numériques ou de données fournis aux citoyens indiens ou aux résidents vivant en Inde. La loi indienne stipule que tout service de ce type doit être taxé, qu’il y ait ou non un échange physique. Par conséquent, les fournisseurs de tels services hors de portée des lois fiscales indiennes peuvent toujours être obligés de payer la TPS.
Selon la littérature gouvernementale, « les fournisseurs étrangers de tels services bénéficieraient d’un avantage fiscal injuste si les services qu’ils fournissent étaient exclus du filet fiscal. » La déclaration a poursuivi en disant que la seule condition pour que la loi entre en vigueur est que le consommateur se trouve en Inde.