Robin Wigglesworth souligne à juste titre ce que l’on peut tirer de la politique monétaire albanaise loin d’être couronnée de succès (« Leçons albanaises inquiétantes pour les régulateurs examinant la cryptographie », Markets Insight, 6 juillet).
J’étais là. En août 1991, tout le monde voulait cacher le fait qu’un personnage de la banque centrale albanaise avait misé sur la totalité des réserves de devises du pays. La même chose s’est produite en Mongolie au même moment.
Comme Wigglesworth nous l’alerte à juste titre, des escroqueries bien plus importantes sont en cours, à savoir les pièces cryptées. Avez-vous déjà entendu parler de quelque chose d’aussi bizarre ? Une monnaie est censée être trois choses : une unité de compte, un moyen d’échange et une réserve de valeur. Aucune des pièces cryptographiques n’est l’une de celles-ci. Pourquoi est-ce que quelqu’un achète une telle camelote ? Pire, pourquoi un régulateur financier le permet-il ? Veulent-ils tuer des investisseurs insensés ?
N’est-il pas temps que les autorités financières occidentales agissent pour arrêter cette escroquerie financière ?
Anders Aslund
Washington, DC, États-Unis