La construction par Jemima Kelly d’un dossier moral contre les crypto-monnaies (Opinion, 19 mai) était intéressante mais il est peu probable qu’elle dissuade les investisseurs.
S’il s’agit simplement de gagner aux dépens de quelqu’un, ce n’est pas différent des autres marchés monétaires ou de matières premières. On pourrait objecter à l’absence de contrôle réglementaire, mais c’est plus une question juridique que morale.
En Inde, le gouvernement a imposé une taxe nominale sur les transactions pour garder un œil sur les investissements cryptographiques tout en précisant que cette étape ne les rend pas légaux. Cela suscite également une série de questions d’experts, notamment sur la manière d’imposer les plus-values à long terme ou de monétiser les actifs cryptographiques.
Je pense que le véritable problème avec les cryptos est juridique plutôt que moral, car leur relation avec les monnaies légales reste assombrie par l’incertitude et la suspicion. Pour ceux qui veulent juste s’amuser un peu, ou qui aiment le tintement des pièces et qui n’ont pas peur de les perdre, ce n’est peut-être pas pire que de jouer dans un casino sur un navire ancré au large de Goa.
JM Manchanda
New Delhi, Inde