Alors que les partenariats sportifs et cryptographiques ont régné pendant des années, la réglementation en matière de publicité en France pourrait rendre les publicités de crypto-monnaie plus rares dans les principaux événements sportifs du pays.
Des rapports récents ont noté que les règles juridiques du pays concernant les promotions et la surveillance accrue par les chiens de garde ont rendu plus difficile pour les entreprises de cryptographie la publicité de produits liés à la cryptographie ou de leurs plates-formes. Et si ces entreprises restent interdites de promotion du secteur des actifs virtuels, cela a eu pour effet d’assécher leur visibilité lors du week-end du Grand Prix de France 2022.
C’est particulièrement délicat étant donné que huit équipes sur dix auraient une sorte de partenaire crypto, Williams et Haas étant les seules exceptions selon RacingNews365.
Parrainages massifs d’entreprises de cryptographie
Alfa Romeo, par exemple, s’était associée à Vauld, désormais en faillite, et à Floki, inspiré par les mèmes. C’est alors que Red Bull Racing s’est associé à l’échange de crypto ByBit et au réseau Tezos. La F1 et Aston Martin ont également des accords avec la bourse basée à Singapour Crypto.com.
Crypto.com a déclaré au média que la plateforme « a décidé de ne pas exercer ses droits de marque pour cette course ».
Ajoutant en outre: « Mais il reste le partenaire mondial de la F1 et nous nous attendons à ce que ces droits soient exploités d’autres manières lors des futures courses. »
Pendant ce temps, Red Bull Racing a déclaré : « Notre équipe juridique est consciente de la situation et nous sommes en communication avec nos partenaires. »
McLaren a confirmé dans une déclaration au journal sportif que l’équipe était au courant des restrictions publicitaires sur les crypto-monnaies et travaillait en étroite collaboration avec son partenaire OKX sur la question.
De plus, AlphaTauri n’a pas été en mesure de promouvoir son sponsor Fantom en raison du resserrement de la surveillance nationale. AlphaTauri a déclaré au média: « Connaissant la réglementation ici en France quant à la crypto-monnaie, après discussions avec notre partenaire, il a été décidé d’éviter toute publicité sur le sol français. »
Règles publicitaires en France
En France, avant qu’un actif ne soit mis à la disposition du public, les prestataires de services d’actifs virtuels sont tenus de s’enregistrer auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Cela dit, le régulateur interdit quatre activités promotionnelles dans le secteur, selon une édictée par ORWL Avocats. Cela comprend la sollicitation directe pour souscrire à la classe d’actifs, la quasi-sollicitation par collecte de données personnelles, les parrainages dans le but de promouvoir une ICO ou un VASP, et les publicités mensongères, afin de protéger les consommateurs.
Et sans oublier que le régulateur boursier a également soulevé des inquiétudes concernant la classe d’actifs à plusieurs reprises dans le passé.
Cependant, il reste à voir si la France passera à côté des avantages économiques que le secteur de la cryptographie a à offrir, ou si elle les exploitera tout en rendant les règles plus strictes. Surtout si l’on considère qu’un rapport précédent de la société d’analyse sportive Nielsen Sports a prédit que les accords de cryptographie dans le sport pourraient valoir beaucoup, faisant boule de neige dans une industrie de 5 milliards de dollars d’ici 2026.
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