La police de l’État de Lagos a traduit en justice un distributeur de crypto-monnaie, Temitope Longe, devant une Haute Cour fédérale siégeant à Lagos pour avoir prétendument obtenu la somme de 51 789 222 nairas par faux prétexte et fraude.
Longe a été mis à quai devant le juge Tijjani Ringim pour les infractions présumées commises par les agents de l’unité spéciale de police contre la fraude d’Ikoyi, à Lagos.
Le procureur du PSFU, M. Justin Enang, a déclaré au tribunal que l’opérateur de crypto-monnaie et d’autres désormais en fuite, avaient commis les infractions à Lagos parfois en 2017.
Enang a déclaré au tribunal que l’accusé avait frauduleusement obtenu la somme de 25 894 711 nairas d’un certain Dr Abiodun Adefunrin sous le faux prétexte d’investir dans les crypto-monnaies et le trading forex.
Il a en outre déclaré au tribunal que le défendeur avait frauduleusement obtenu la somme de 25 894 711 nairas de propriété de Francis Aremu et l’avait convertie à son usage personnel.
Selon le procureur, les infractions commises contrevenaient aux articles 8(a) et 1(1){a) et étaient punissables en vertu de l’article 1(3) de la loi de 2006 sur la fraude aux frais anticipés et autres infractions liées à la fraude.
Il a également déclaré au tribunal que l’infraction était contraire et punissable en vertu de l’article 15(2)(b) de la loi de 2011 sur le blanchiment d’argent (interdiction) telle que modifiée en 2012.
Cependant, l’accusé a plaidé non coupable des allégations portées contre lui.
Suite au plaidoyer de l’accusé, le procureur a demandé une date de procès et a également exhorté le tribunal à le placer en détention provisoire dans les services correctionnels nigérians jusqu’à la détermination des charges retenues contre lui.
Mais l’accusé, par l’intermédiaire de son avocat, a plaidé auprès du tribunal pour qu’il l’admette à la liberté sous caution dans les conditions les plus libérales.
Son avocat a déclaré au tribunal que son client en était à sa première infraction et que les accusations portées contre lui étaient passibles d’une libération sous caution.
Le juge Ringim, après avoir écouté les observations des avocats, a admis que le défendeur avait versé une caution de 20 millions de nairas avec deux cautions d’une somme similaire.
Le juge a en outre ordonné que l’une des cautions soit un fonctionnaire non inférieur au niveau 14, entre autres.
Le juge Ringim a ordonné que l’accusé soit placé en garde à vue au NCS jusqu’à ce qu’il soit en mesure de remplir les conditions de mise en liberté sous caution, et a ajourné l’affaire au 30 mars 2023 pour le procès.