L’utilisation de crypto-monnaies pour les achats en ligne ne cesse de gagner en popularité. Cependant, l’utilisation de la cryptographie pour payer des marchandises dans les magasins a été lente en raison du manque d’infrastructure pouvant prendre en charge les transactions cryptographiques. Tangem AG a obtenu un brevet pour une technologie qui permet des transactions cryptographiques sur des terminaux de point de vente conventionnels sans modification de l’infrastructure existante.

Les systèmes de paiement électronique conventionnels, tels que MasterCard, Visa et Europay, ne prennent pas en charge les transactions de crypto-monnaie dans leur état par défaut. En d’autres termes, un client ne peut pas simplement payer ses courses en utilisant une crypto-monnaie au terminal de point de vente (POS) du supermarché local. Pour remédier à cette lacune, Tangem, un pionnier suisse de la fintech, a développé et breveté un portefeuille matériel sécurisé de crypto-monnaie et un protocole d’autorisation de transaction de crypto-monnaie associé compatible avec les systèmes de paiement électroniques conventionnels. Ainsi, un fournisseur n’a pas à acheter un terminal de point de vente séparé configuré spécifiquement pour les transactions de crypto-monnaie.

Le brevet américain n° 11 315 113 de Tangem décrit un portefeuille cryptographique sécurisé, qui peut être implémenté comme une carte à puce ou une application pour smartphone, qui stocke les clés cryptographiques privées des clients dans des fonds cryptographiques. Le portefeuille est configuré pour interagir avec un terminal de point de vente conventionnel à l’aide d’une approche sans contact standard à un seul clic ou d’une approche de contact par insertion de carte réalisée avec une carte bancaire à puce et PIN. Le brevet décrit également une nouvelle méthode d’autorisation de transaction blockchain par laquelle un terminal de point de vente peut obtenir une signature de transaction blockchain (autorisation) du portefeuille cryptographique matériel du client et transmettre cette autorisation sur un réseau de paiement électronique conventionnel en incorporant les données nécessaires dans les messages électroniques standard.

L’un des principaux défis de la poursuite des brevets fintech est de surmonter les rejets d’éligibilité du sujet sous 35 USC 101 compte tenu de la décision de la Cour suprême Alice Corp contre CLS Bank, qui limite la brevetabilité de certaines méthodes commerciales. Ce défi peut être encore plus grand si votre demande de brevet est attribuée aux unités d’art 3620 ou 3680 de l’USPTO, qui examinent les brevets de méthodes commerciales et sont connues pour leur difficulté de poursuite, avec des taux de délivrance de brevets aussi bas que 25 % et 30 %, respectivement. Bien qu’ils aient été placés dans l’unité d’art 3680, les avocats en brevets d’ArentFox Schiff ont pu obtenir le brevet pour Tangem, dans les six mois suivant la date de dépôt, avec un minimum de poursuites en utilisant des stratégies de rédaction de brevets bien développées, telles que l’accent mis sur les aspects techniques et les améliorations de l’invention. par rapport aux normes techniques conventionnelles.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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