Bitstamp, l’une des plus grandes plates-formes de cryptographie en Europe, a obtenu l’approbation réglementaire des régulateurs financiers espagnols, permettant à la bourse de continuer à servir les clients locaux.

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La Banque d’Espagne a enregistré l’unité locale de Bitstamp, qui est également réglementée en Italie, au Luxembourg et aux Pays-Bas, en tant que plateforme de monnaie virtuelle. L’approbation permet à l’entreprise d’offrir des services d’échange de devises virtuelles pour les services de garde de monnaie fiduciaire et de portefeuille électronique aux utilisateurs espagnols.

« L’Espagne est un territoire clé dans notre stratégie mondiale visant à faire progresser la réglementation des actifs virtuels et la stabilité des fournisseurs pour les investisseurs de détail et les institutions », a déclaré la bourse.

Bitstamp est la 46e entreprise de cryptographie à recevoir cette licence, suivant les traces d’autres entreprises qui ont récemment enregistré leur activité en Espagne, comme l’exige la réglementation récemment mise à jour sur les actifs cryptographiques. La liste comprend Binance, qui a reçu l’approbation réglementaire en juillet pour agir en tant que fournisseur de services de cryptographie. Bitpanda, une startup de cryptographie basée en Autriche, a également reçu le feu vert pour distribuer ses produits et services aux utilisateurs du pays.

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La nouvelle licence intervient alors que Madrid cherche à contrôler les activités de cryptographie en introduisant une série de nouvelles réglementations, y compris des règles KYC plus strictes pour les transactions en monnaie numérique. Les autorités espagnoles veulent empêcher l’anonymat dans les transactions de crypto-monnaie, interdisant ainsi les comptes crypto anonymes.

L’Espagne, bien qu’elle ne considère pas les crypto-monnaies comme une monnaie légale, a gardé une approche ouverte en ce qui concerne l’existence de plateformes d’actifs numériques dans le pays.

L’Espagne a récemment approuvé des mesures visant à modifier sa législation sur le blanchiment d’argent afin de se conformer à la cinquième directive européenne sur le blanchiment d’argent (AMLD 5). Le parlement espagnol a voté sur la réglementation mise à jour en 2020, qui permet à la banque centrale de contrôler les fournisseurs de cryptographie du pays.

Le régulateur espagnol des marchés financiers, souvent abrégé en CNMV, émet régulièrement des avertissements contre les plateformes de cryptographie et les courtiers non agréés ciblant les investisseurs dans le pays.

Les lois actuelles obligent les échanges cryptographiques, les fournisseurs de portefeuilles et les fournisseurs de services de garde cryptographiques opérant en Espagne à s’enregistrer auprès d’un régulateur financier et à prouver qu’ils respectent les exigences AML s’ils souhaitent poursuivre leurs opérations.

Les sanctions que les entreprises de cryptographie devront payer si elles éludent ce registre sont comprises entre 150 000 € et 10 000 000 €, et cela pourrait également inclure des sanctions aux directives de ces plateformes.

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Violette Laurent est une blogueuse tech nantaise diplômée en communication de masse et douée pour l'écriture. Elle est la rédactrice en chef de fr.techtribune.net. Les sujets de prédilection de Violette sont la technologie et la cryptographie. Elle est également une grande fan d'Anime et de Manga.

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